L’Extraordinaire Voyage et le boom des théâtres volants
Ces dernières années les théâtres volants – ou Flying Theatre – ont le vent en poupe.
C’est en 2006 que j’ai découvert pour la première fois ce type d’attraction. C’était lors d’une visite à Disney California Adventure, le second parc du complexe californien Disneyland Resort.
Un peu d’histoire
L’histoire des Flying Theatre est intimement liée à Disney. En effet c’est Soarin’ Over California qui a popularisé ce type d’attraction. Je me souviens de mon premier voyage : la sensation de liberté durant le vol, les odeurs diffusées durant le film, l’aspersion d’eau… J’étais tombé sous le charme et aussitôt le premier tour achevé je faisais déjà la queue pour faire un autre tour.
Depuis cette époque le nombre de théâtres volants a explosé dans le monde que ce soit dans les parcs à thèmes – Europa Park (Voletarium), Le Futuroscope (L’Extraordinaire Voyage), Port Aventura (Flying Dreams) – ou or des parcs comme par The Flyer à San Francisco ou FlyOver Iceland à Reykjavik.
Disney s’y remet aussi avec l’ouverture de Soaring: Fantastic Flight à Tokyo DisneySea le 23 juillet 2019.
La dernière expérience du type Soarin’ que j’ai eu l’opportunité de tester c’était L’Extraordinaire Voyage au Futuroscope.
Bienvenue sur les lignes de la compagnie Skyworld
C’est à l’occasion de son 30ème anniversaire que le Futuroscope s’est offert L’Extraordinaire Voyage. Un « petit » cadeau à plus de 12 millions d’euros qui a été installé au sein du pavillon du Tapis Magique.
Pour cette somme le parc a mis les petits plats dans les grands en concevant une aventure thématisée de part en part à l’image de ses dernières réalisations comme La Machine à Voyager dans le Temps des Lapins Crétins.
Avant d’embarquer dans les nacelles vous traverserez 4 zones de pré-show :
- Le hall des départs : Inspiré de l’œuvre de l’artiste M.C Escher et du célèbre escalier de Penrose, cet espace d’accueil fait côtoyer l’absurde et le merveilleux. Différentes portes fantastiques et intrigantes représentent autant d’accès vers différents voyages extraordinaires, proposés par la compagnie aérienne SkyWorld. Au rythme des départs, affichés sur le grand tableau central, les portes s’animent.
- Le briefing : le commandant de bord Franck Garrison et l’ingénieure en chef Irène Delaunay, en charge du projet « Extraordinaire voyage » et de la conception du SkyLoop, présentent le programme de vol – secrets de la machine, son fonctionnement et la destination du voyage.
- Le transfert en aéro-navette : en route vers le pas de tir du SkyLoop, nous traversons la zone « recherche et innovation » du Futuroscope et voyons défiler ce que pourrait devenir le parc dans les 30 prochaines années : un lieu de départs et d’attractions expérimentales vers de multiples voyages extraordinaires.
- Le comptoir d’embarquement : les dernières consignes de sécurité nous sont délivrées avant l’embarquement sur les trois niveaux de la plateforme du SkyLoop
Le SkyLoop
Avec cette attraction, le Futuroscope démontre qu’il n’a rien à envier aux autres parcs. Ce dernier poursuit sa stratégie consistant à proposer des expériences plus proches de ce qu’on peut trouver dans les parcs à thèmes traditionnels (Parc Astérix et à Disneyland pour ne citer qu’eux). Arthur l’Aventure 4D, Danse avec les robots, La Machine à Voyager dans le Temps et prochainement Le Kepler, premier roller coaster du Futuroscope, en sont autant d’exemples.
D’ailleurs cette stratégie semble payante : avec plus de 560.000 visiteurs durant les mois de juillet et août 2019 le Futuroscope enregistre sa meilleure saison estivale depuis… l’année 2000 ! Félicitation.