Une journée en compagnie des animaux du Pal

Une journée en compagnie des animaux du Pal

Cap sur l’Auvergne ! AprĂšs une visite de Vulcania, je vous propose de dĂ©couvrir un autre parc atypique : Le Pal. Vous avez surement entendu parler de cette destination mi-parc d’attractions, mi-parc zoologique. À de nombreuses reprises, elle a Ă©tĂ© mise Ă  l’honneur dans des documentaires tĂ©lĂ©visĂ©s sur les plus beaux parcs animaliers de France. D’ailleurs, avec plus de 600 000 visiteurs chaque annĂ©e, le Pal est le complexe de loisirs le plus visitĂ© de la rĂ©gion Auvergne RhĂŽne-Alpes. Je vous propose de me suivre dans cette journĂ©e Ă  la dĂ©couverte d’animaux, tous plus beaux les uns que les autres, et riche en sensations fortes.

Un parc animalier pittoresque


Comme beaucoup de fans de parcs à thÚmes, je me suis posé la question de la signification du nom « Pal ». Est-ce un acronyme ? Est-ce un nom choisi comme ça, sans signification particuliÚre ? La réponse est en réalité trÚs simple : le Pal a été construit sur la commune de Dompierre-sur-Besbre, sur le lieu-dit Le Pal. Le mystÚre est maintenant dissipé !

J’ai organisĂ© ma premiĂšre visite du Pal en deux parties. DĂšs mon arrivĂ©e, je suis allĂ© Ă  la dĂ©couverte des diffĂ©rentes zones animaliĂšres. Pour observer les animaux, il faut de la patience. Ces derniers ne sont pas domestiquĂ©s. Ils sortent de leurs taniĂšres quand bon leur semble. Si vous souhaitez voir certaines espĂšces, vous devrez potentiellement revenir plusieurs fois devant leurs habitations pour les contempler.

PassĂ© le tourniquet d’entrĂ©e, j’emprunte l’allĂ©e principale pour traverser quasi intĂ©gralement le parc. Pour dĂ©buter cette visite, je me rends Ă  Alligator Park. Dans cette zone, les visiteurs peuvent dĂ©couvrir de magnifiques spĂ©cimens d’Alligators du Mississippi. Ce qui est frappant c’est la qualitĂ© de la mise en scĂšne de cette zone de 3000 mÂČ.

Le Pal a mĂȘme reproduit un embarcadĂšre, digne de ceux qu’on retrouve dans le parc national des Everglades en Floride, pour nous faire oublier que nous sommes dans l’Allier.

AprĂšs cette escapade aux États-Unis, cap sur l’Afrique ! Je longe l’étang des hippopotames. MĂȘme si, compte tenu de la chaleur, ces derniers restent bien au frais sous l’eau. RĂ©guliĂšrement, il est possible de voir leur tĂȘte sortir tel le pĂ©riscope d’un sous-marin.

Enfin, j’arrive aux abords de la Plaine ForestiĂšre et de la Plaine Africaine. Ces zones ont Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ©es rĂ©cemment, Ă  l’occasion de la construction de l’hĂŽtel Le Pal Savana RESERVE. En longeant ces vastes Ă©tendues de vĂ©gĂ©tation, je dĂ©couvre diffĂ©rences espĂšces d’animaux originaires du continent berceau de l’HumanitĂ©. Ici, zĂšbres et girafes Ă©voluent en semi-libertĂ©. Les visiteurs, eux, sont mis Ă  distance pour ne pas les perturber. En tout cas l’émerveillement est bien lĂ  !

AprĂšs un dĂ©tour par l’enclos des Ă©lĂ©phants et celui des tigres, je retourne au centre du parc.

L’aprĂšs-midi est dĂ©jĂ  bien entamĂ©e. Avant de passer Ă  la partie attractions, je navigue entre les habitats d’animaux plus petits
 mais tout aussi mignons.

Les chiens des buissons, une espĂšce dont je ne soupçonnais pas l’existence.

Les muntjacs, de petits cervidĂ©s vivants dans les forĂȘts humides d’Asie du Sud-Est.

Les loups du Canada.

Les otaries, des incontournables des parcs zoologiques mais toujours plaisantes Ă  regarder Ă©voluer dans l’eau.

Et enfin les suricates. C’est cet animal qui a inspirĂ© le personnage de Timon dans le Roi Lion. D’ailleurs, ne trouvez-vous pas que le suricate en photo aurait pu jouer dans ce chef-d’Ɠuvre de Disney ?


 qui propose de nombreuses d’attractions !

Le temps est venu de partir Ă  la dĂ©couverte des attractions du Pal. Ces derniĂšres ont Ă©tĂ© installĂ©es Ă  l’écart de la partie zoologique pour que les animaux ne soient pas importunĂ©s par les nuisances sonores.

Pour reprendre quelques forces, aprÚs avoir arpenté le Pal de long en large, je commence par une animation reposante : Le Train des aventuriers.

Il permet de dĂ©couvrir, sans effort, la zone attractions du parc. Le parcours prĂ©sente deux particularitĂ©s comme la traversĂ©e aquatique – qui vous donne l’illusion de fendre un lac en deux – et l’avalanche qui provoque une session de dĂ©sorientation plus vraie que nature.

AprĂšs ce moment de dĂ©tente bucolique, je me dirige vers une petite place qui ressemble, Ă  s’y mĂ©prendre, Ă  celles qu’on peut retrouver dans le quartier de Montmartre, Ă  Paris. Ce cadre est idyllique pour le dĂ©jeuner ou pour une pause goĂ»ter.

L’heure est arrivĂ©e d’enchaĂźner des coasters plus remuants comme Le tigre de SibĂ©rie, une des premiĂšres montagnes russes inaugurĂ©es par le Pal, Le Twist, un spinning coaster aux chutes impressionnantes, et enfin Le train de la mine Azteka au trajet plus dynamique et intense qu’un Big Thunder Mountain Ă  Disneyland Paris.

AprĂšs ces attractions qui m’ont mis la tĂȘte sens dessus dessous – dans le bon sens du terme – j’embarque dans un tow boat ride pour une croisiĂšre sur Le Lac des chercheurs d’or. Cette promenade est Ă  faire si vous souhaitez un moment de repos dans un cadre naturel apaisant. En ce qui concerne les saynĂštes qui jalonnent le parcours, elles sont trĂšs limitĂ©es.

Si votre temps de visite est limitĂ©, vous pouvez faire l’impasse sur le CinĂ© Dynamik 3D. Le film projetĂ©, Happy Family, a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Mack Media en 2016.

Le scĂ©nario : C’est la zizanie au sein de la famille WĂŒnschmann. C’est pourquoi la mĂšre, Emma, tente de rĂ©concilier tout le monde en organisant une excursion dans un parc de loisirs. En s’amusant avec ce qui parait ĂȘtre une figurine dĂ©corative, mais qui est en fait la sorciĂšre Babayaga, toute la famille est transformĂ©e en monstres. La mĂšre Emma devient une vampiresse, le pĂšre Frank prend les traits de Frankenstein, la fille FĂ©e se transforme en momie et le fils max en loup-garou. Et ainsi, lors d’un tour apparemment inoffensif Ă  bord du train fantĂŽme, la famille va vivre une aventure aussi drĂŽle qu’effrayante.

CinĂ© Dynamik 3D n’est pas un simulateur de derniĂšre gĂ©nĂ©ration. Ses mouvements sont assez secs. De plus, l’attraction ne propose pas les effets 4D de ce film (pas d’aspersion, pas d’effet de vent
). Par contre, le court-mĂ©trage est trĂšs sympathique. On ne peut nier les talents de conteur d’histoires des crĂ©ateurs d’Europa-Park.

En tout cas, que vous fassiez ou non cette attraction, je vous conseille de traverser la zone oĂč elle se situe. Sa thĂ©matisation orientale est trĂšs bien rĂ©alisĂ©e.

Le parc va bientĂŽt fermer ses portes. Avant de quitter le Pal, je me dirige vers Yukon Quad. Ces montagnes russes lancĂ©es, du constructeur Intamin, ont Ă©tĂ© inaugurĂ©es en 2018. Cette attraction complĂšte Ă  la perfection l’offre coaster du parc. Le parcours de ce launch coaster est assez long. Les diffĂ©rentes accĂ©lĂ©rations offrent de belles sensations. Pour monter dans les vĂ©hicules, il faudra avoir le coeur bien accrochĂ© car, vue de l’extĂ©rieur, la vitesse semble pas trĂšs Ă©levĂ©e. À bord c’est une autre paire de manches. On sent bien la propulsion Ă  90 km/h. Yukon Quad est pour moi la meilleure attraction du Pal.

Le parc propose Ă©galement quelques grands classiques des parcs Ă  thĂšmes comme une attraction de type bĂ»che (La RiviĂšre Canadienne), une Splash Battle (Alligator Baie), des bouĂ©es (La descente du Colorado), un Disk’O Coaster (Le disque du soleil) ou encore un manĂšge de type tasses (Les tasses magiques).

Une restauration simple mais de qualité

Pour le repas du midi, j’ai optĂ© pour le Quai West qui propose une formule entrĂ©e, plat et dessert pour 16€40. Ce prix est honnĂȘte quand on sait qu’une partie des plats vient de l’agriculture ou de l’élevage local et que certains desserts sont prĂ©parĂ©s sur place.

En ce qui concerne les plats, on est sur des grands classiques de la cafĂ©tĂ©ria : poulet frites, jambon braisĂ©, filet de Colin. Certes ces plats sont du dĂ©jĂ  vu, mais ils sont bons. L’objectif quand on va dans ces types d’établissements c’est de manger un vrai repas, sur le pouce et pour pas trĂšs cher. Le challenge est relevĂ© haut la main.

L’autre avantage de ce point de restauration c’est son cadre. Le Pal a mis en place la recette des grands parcs de loisirs Ă  savoir la thĂ©matisation. Le Quai West est construit non loin de l’étang des alligators du Mississippi. Pour rester dans cet univers, le parc a construit un bĂątiment dont le design s’inspire des habitations populaires de Louisiane. Des maisons qui font penser aux cases crĂ©oles qu’on retrouve dans les CaraĂŻbes.

Une fois Ă  l’intĂ©rieur, nous retrouvons une dĂ©coration Ă©voquant la pĂȘche.

Le Pal est une belle dĂ©couverte. J’ai aimĂ© son mĂ©lange de parc animalier et de parc d’attractions, comme Bellewaerde que j’avais visitĂ© en juillet 2020. 

Pour Ă©viter toute frustration lors de votre visite, gardez toujours en tĂȘte qu’il est possible que certaines espĂšces animales ne soient pas visibles. Pour ma part, je ne suis pas arrivĂ© Ă  observer les pandas roux. Ces derniers ont dĂ©cidĂ© de rester au chaud dans leurs habitations. En revanche j’ai pu dĂ©couvrir de nombreuses autres espĂšces que je ne connaissais pas. 

Les 30 attractions combleront les fans de coasters. Dans mon top 3 on retrouve Yukon Quad, Le Twist et Le train de la mine Azteka.

J’espĂšre que cet article vous aidera Ă  prĂ©parer votre visite du Pal, un parc que je visiterai de nouveau pour observer les animaux que je n’ai pas eu la possibilitĂ© de voir et de tester les attractions que je n’ai pas pu faire
 faute de temps. 

Crédit photos : Rémi Prieur, Benjamin Bouwyn, Enzo Saroli


Posté le 30 août 2021
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