Une journée en compagnie des animaux du PAL

Une journée en compagnie des animaux du PAL

Cap sur l’Auvergne ! Après une visite de Vulcania, nous allons découvrir un autre parc atypique : Le PAL. Vous avez sûrement entendu parler de cette destination mi-parc d’attractions, mi-parc animalier. À de nombreuses reprises, elle a été mise à l’honneur dans des documentaires télévisés sur les plus beaux parcs de France. Avec plus de 620.000 visiteurs en 2019, le PAL est le complexe de loisirs le plus visité de la région Auvergne Rhône-Alpes. Je vous propose de nous suivre dans cette journée à la découverte d’animaux, tous plus beaux les uns que les autres, mais aussi riche en sensations fortes.

Un parc animalier pittoresque…

Comme beaucoup de fans de parcs à thèmes, je me suis posé la question de la signification du nom de ce parc. Est-ce un acronyme ? Est-ce un nom choisi comme ça, sans signification particulière ? La réponse est en réalité très simple : la destination a été construite sur la commune de Dompierre-sur-Besbre, sur le lieu-dit Le Pal. Le mystère est maintenant dissipé !

Nous avons organisé notre première visite du PAL en deux parties. Dès notre arrivée, nous sommes partis à la découverte de la zone animalière. Nous empruntons l’allée principale pour traverser quasi intégralement le parc.

Observer des animaux demande de la patience. Ces derniers ne sont pas domestiqués. Ils sortent de leurs tanières quand bon leur semble. Si vous souhaitez voir certaines espèces, vous devrez potentiellement revenir plusieurs fois devant leurs habitations pour les voir.

Pour débuter cette visite, nous nous rendons à Alligator Park. Dans cette zone, les visiteurs peuvent découvrir de magnifiques spécimens d’Alligators du Mississippi. Ce qui est frappant c’est la qualité de la mise en scène de cette zone de 3000 m².

Le PAL a même reproduit un embarcadère, digne de ceux qu’on retrouve dans le parc national des Everglades en Floride, pour nous faire oublier que nous sommes dans l’Allier.

Après cette escapade aux États-Unis, cap sur l’Afrique ! Nous longeons l’étang des hippopotames. Même si, compte tenu de la chaleur, ces derniers restent bien au frais sous l’eau. Régulièrement, il est possible de voir leur tête sortir tel le périscope d’un sous-marin.

Enfin, nous arrivons aux abords de la Plaine Forestière et de la Plaine Africaine. Ces zones ont été réaménagées récemment, à l’occasion de la construction de l’hôtel PAL Savana RESERVE. En longeant ces vastes étendues de végétation, on découvre des animaux originaires du continent berceau de l’Humanité. Ici, zèbres et girafes évoluent en semi-liberté. Les visiteurs, eux, sont mis à distance pour ne pas les perturber. En tout cas, l’émerveillement est bien là !

Après un détour par l’enclos des éléphants et celui des tigres, nous retournons au centre du parc.

L’après-midi est déjà bien entamée. Avant de passer à la partie attractions, nous naviguons entre les habitats d’animaux plus petits… mais tout aussi mignons. Tout d’abord les chiens des buissons, une espèce dont je ne soupçonnais pas l’existence.

Les muntjacs, de petits cervidés vivants dans les forêts humides d’Asie du Sud-Est.

Les loups du Canada.

Les otaries, des incontournables des parcs animaliers mais toujours plaisantes à regarder évoluer dans l’eau.

Et enfin les suricates. C’est cet animal qui a inspiré le personnage de Timon dans le film « Le Roi Lion ». D’ailleurs, ne trouvez-vous pas que le suricate en photo aurait pu jouer dans ce chef-d’œuvre de Disney ?

… qui propose de nombreuses d’attractions !

Le temps est venu de partir à la découverte des attractions du PAL. Ces dernières ont été installées à l’écart de la partie animalière pour que les bêtes ne soient pas importunées par les nuisances sonores.

Pour reprendre quelques forces, après avoir arpenté le PAL de long en large, nous commençons par une animation reposante : Le Train des aventuriers.

Il permet de découvrir, sans effort, la zone attractions du parc. Le parcours présente deux particularités comme la traversée aquatique – qui vous donne l’illusion de fendre un lac en deux – et l’avalanche qui provoque un sentiment de désorientation plus vrai que nature.

Après ce moment de détente bucolique, nous nous dirigeons vers une petite place qui ressemble, à s’y méprendre, à celles qu’on peut retrouver dans le quartier de Montmartre, à Paris. Ce cadre est idyllique pour le déjeuner ou pour une pause goûter.

L’heure est arrivée d’enchaîner des coasters plus remuants comme Le tigre de Sibérie, une des premières montagnes russes inaugurées par le PAL, Le Twist, un spinning coaster aux chutes impressionnantes, et enfin Le train de la mine Azteka au trajet plus dynamique et intense qu’un Big Thunder Mountain à Disneyland Paris.

Après ces attractions qui nous ont mis la tête sens dessus dessous – dans le bon sens du terme – on embarque dans un tow boat ride pour une croisière sur Le Lac des chercheurs d’or. Cette promenade est à faire si vous souhaitez un moment de repos dans un cadre naturel apaisant. En ce qui concerne les saynètes qui jalonnent le parcours, elles sont très limitées.

Si votre temps de visite est limité, vous pouvez faire l’impasse sur le Ciné Dynamik 3D. Le film projeté, « Happy Family », a été développé par Mack Media en 2016.

Le scénario : C’est la zizanie au sein de la famille Wünschmann. C’est pourquoi la mère, Emma, tente de réconcilier tout le monde en organisant une excursion dans un parc de loisirs. En s’amusant avec ce qui paraît être une figurine décorative, mais qui est en fait la sorcière Babayaga, toute la famille est transformée en monstres. La mère Emma devient une vampiresse, le père Frank prend les traits de Frankenstein, la fille Fée se transforme en momie et le fils max en loup-garou. Et ainsi, lors d’un tour apparemment inoffensif à bord du train fantôme, la famille va vivre une aventure aussi drôle qu’effrayante.

Ciné Dynamik 3D n’est pas un simulateur de dernière génération. Ses mouvements sont assez secs. De plus, l’attraction ne propose pas les effets 4D de ce film (pas d’aspersion, pas d’effet de vent…). Par contre, le court-métrage est très sympathique. On ne peut nier les talents de conteur d’histoires des créateurs d’Europa-Park.

En tout cas, que vous fassiez ou non cette attraction, je vous conseille de traverser la zone où elle se situe. Sa thématisation orientale est très bien réalisée.

Le parc va bientôt fermer ses portes. Avant de quitter le PAL, nous nous dirigeons vers Yukon Quad. Ces montagnes russes lancées, du constructeur Intamin, ont été inaugurées en 2018. Cette attraction complète à la perfection l’offre coaster du parc. Le parcours de ce launch coaster est assez long. Les différentes accélérations offrent de belles sensations. Pour monter dans les véhicules, il faudra avoir le cœur bien accroché car, vue de l’extérieur, la vitesse ne semble pas très élevée. À bord, c’est une autre paire de manches. On sent bien la propulsion à 90 km/h. Yukon Quad est pour nous la meilleure attraction du PAL.

Le parc propose également quelques grands classiques des parcs à thèmes comme une attraction de type bûche (La Rivière Canadienne), un splash battle (Alligator Baie), des bouées (La descente du Colorado), un disk’o coaster (Le disque du soleil) ou encore un manège de type tasses (Les tasses magiques).

Une restauration simple mais de qualité

Pour le repas du midi, nous avons opté pour le Quai West qui propose une formule entrée, plat et dessert pour 16€40. Ce prix est honnête quand on sait qu’une partie des plats vient de l’agriculture ou de l’élevage local et que certains desserts sont préparés sur place.

En ce qui concerne les plats, on est sur des grands classiques de la cafétéria : poulet frites, jambon braisé, filet de Colin. Certes ces plats sont du déjà vu, mais ils sont bons. L’objectif quand on va dans ce type d’établissement c’est de manger un vrai repas, sur le pouce et pour pas très cher. Le challenge est relevé haut la main.

L’autre avantage de ce point de restauration c’est son cadre. Le PAL a utilisé la recette des grands parcs de loisirs à savoir la thématisation. Le Quai West est construit non loin de l’étang des alligators du Mississippi. Pour rester dans cet univers, le parc a construit un bâtiment dont le design s’inspire des habitations populaires de Louisiane. Des maisons qui font penser aux cases créoles qu’on retrouve dans les Caraïbes.

Une fois à l’intérieur, nous retrouvons une décoration évoquant la pêche.

Le PAL est une belle découverte. Nous avons aimé son mélange de parc animalier et de parc d’attractions, comme Bellewaerde que nous avions visité en juillet 2020.

Pour éviter toute frustration lors de votre visite, gardez toujours en tête qu’il est possible que certaines espèces animales ne soient pas visibles. Pour ma part, je ne suis pas arrivé à observer les pandas roux. Ces derniers ont décidé de rester au chaud dans leurs habitations. En revanche, j’ai pu découvrir de nombreuses autres espèces que je ne connaissais pas.

Les 30 attractions combleront les fans de coasters.

On espère que cet article vous décidera à préparer une visite dans ce parc que nous visiterons de nouveau pour observer les animaux que nous n’avons pas pu voir… et aussi tester les autres attractions que nous n’avons pas eu le temps de faire !