Une nuit… au Charles Lindbergh

Une nuit… au Charles Lindbergh

L’expérience hôtelière que je vais vous présenter est tout simplement extraordinaire. Sans aucun doute, une des meilleures que j’ai pu tester dans un parc à thèmes. Une fois que vous aurez passé une nuit au Charles Lindbergh vous serez, pendant plusieurs semaines, nostalgiques des quelques heures passées sur place.

Mais pourquoi un tel émerveillement ? Qu’est-ce qui rend cet hôtel si particulier ?

Voici un résumé de l’expérience que j’ai vécu les 22 et 23 janvier 2022, lors du dernier week-end de la saison 2021-2022 de Phantasialand.

Au coeur de la nouvelle zone Rookburgh

L’hôtel Charles Lindbergh est intégré à Rookburgh, une zone inaugurée par Phantasialand le 24 septembre 2020. Ce petit land, rattaché au quartier Berlin, vous propulse au cœur d’une ville allemande fictive, du début du XXe siècle.

Dans cet espace, très ramassé, le parc a poussé la thématisation à son paroxysme. Éléments de décor, attraction, restaurant et hôtel s’imbriquent à la perfection pour former un tout cohérent et imposant. La hauteur des décors fait qu’il n’est pas possible de voir les autres quartiers thématiques du complexe. On se retrouve en immersion totale, ce qui provoque un fort sentiment de dépaysement !

Du point de vue de la storyline, Phantasialand a souhaité plonger les visiteurs dans un univers steampunk et industriel. On sent que les gravures représentant des villes comme Londres, à l’époque de la première révolution industrielle, ont été une source d’inspiration. Lorsque nous déambulons dans les allées, nous sommes entourés par les volutes de fumée qui émanent des bouches d’égouts, ainsi que d’un impressionnant réseau – factice – de tuyauterie. Des dirigeables, prêts à accueillir leurs passagers, sont visibles sur les hauteurs des bâtiments. On retrouve également différents types de machines, ainsi que des amoncellements de charbon pour les faire fonctionner.

Enfin la bande-son diffusée dans ce land, épique, colle à merveille à cet univers. Elle est une invitation au voyage et à la découverte des moindres recoins de Rookburgh.

Dans la peau d’un pilote d’aéronef

La storyline de l’Hôtel Charles Lindbergh s’intègre parfaitement à celle de la zone Rookburgh : pendant que les pilotes expérimentés sont en train de parcourir le monde vous avez l’opportunité d’occuper, pour une ou plusieurs nuits, leurs cabines et ainsi découvrir leur quotidien.

Pour respecter cette histoire, Phantasiland a créé un complexe de 106 cabines – aussi appelées Aeronaut-Tube Rooms – toutes identiques. Ces dernières sont petites, mais ce n’est pas un problème car au final on n’y reste uniquement pour dormir et se laver.

Il n’existe pas de cabine avec des lits doubles. Il n’existe que des configurations avec 2 lits simples.

En revanche, même si les chambres sont petites, elles n’en demeurent pas moins fonctionnelles grâce à plusieurs rangements bien pensés.

Le mélange de bois et d’éléments de déco en cuir, en laiton et en métal donne un côté chic et élégant à la chambre.

Si je pouvais soumettre quelques remarques à Phantasialand, ce serait :

  • de repenser la tablette située au-dessus du couchage. En cas de réveil brusque, il est possible de se cogner la tête.
  • d’intégrer un variateur pour régler l’intensité de l’éclairage de la capsule. Là, il faut choisir entre tout éteindre ou laisser la lumière allumée plein pot.
  • De modifier l’horloge qui est installée dans les chambres. Une fois qu’il n’y a plus aucun bruit, on est obnubilés par le tic-tac qu’elle produit. Si vous avez le sommeil léger, vous serez amené à lui retirer ses piles – ce qu’on a fait lors de notre séjour !

Vous l’aurez compris, il ne s’agit que de détails qui ne remettent pas en cause l’expérience globale.

Les privilèges des membres de la Confrérie des Explorateurs

En choisissant le Charles Lindbergh, vous n’avez pas réservé une banale prestation d’hôtellerie ! Dès votre arrivée, le personnel vous accueille dans la Confrérie des Explorateurs.

Être membre de ce club très sélect vous confère plusieurs avantages :

  • Accéder à l’hôtel Charles Lindbergh comme bon vous semble. Ça peut paraître étrange comme privilège mais, contrairement aux autres hôtels du parc dans lequel vous pouvez vous rendre pour découvrir leur thématisation ou boire un verre, ici pour entrer il faut impérativement avoir une cabine.
  • Un accès direct dans le parc. Chaque matin, vous avez la possibilité d’entrer dans Phantasialand via la zone Rookburgh. Idéal si vous voulez vous mettre dans la queue de F.L.Y. avant que les visiteurs d’une journée ne la prennent d’assaut.
  • Un dossier « Aeronaut Briefing » qui contient, entre autres, un plan exclusif de la zone Rookburgh et une carte d’embarquement qui fait office de billet pour vos 2 jours à Phantasialand.
  • Un billet coupe file par jour et par personne pour profiter de F.L.Y..
  • Profiter de la zone Rookburgh une fois le parc fermé et ceux jusqu’à minuit. L’occasion parfaite pour découvrir les différents décors illuminés. En revanche, la musique d’ambiance n’étant plus diffusée, le silence règne dans les allées. On aurait aimé que le parc la laisse au moins jusqu’à 23h pour rendre l’expérience encore plus marquante. De plus, certains effets, comme la lumière dans les bouches d’égout, l’illumination de certaines machines ne sont plus en fonction le soir.

Le package commercialisé par Phantasialand comprend également la demi-pension (le repas du soir en plus du petit déjeuner). L’occasion de découvrir le restaurant Uhrwerk dont la carte est composée uniquement de plats faits maison. Le parc a aussi pris le parti de sélectionner que des ingrédients de qualité. Un régal pour les papilles.

Si vous avez un petit appétit, je vous conseille d’éviter les snacks car le dîner – composé d’une entrée, d’un plat et d’un dessert – est copieux.

Sur le plan de la décoration, Uhrwerk s’intègrent parfaitement au quartier Rookburgh. La salle reprend les codes de l’univers steampunk avec une forte présence de canalisations en métal, de machines…

Pour les fans de goodies, sachez que la carte du restaurant est présentée sous la forme d’un journal que vous pouvez, à la fin du repas, prendre avec vous comme souvenir. Ce sont ces petits détails qui renforcent le côté premium de l’expérience.

Pour prolonger votre soirée, vous pouvez également prendre un verre au bar 1919, mitoyen au restaurant.

Maintenant, vous avez surement compris pourquoi cette expérience est complètement dingue et pourquoi, si vous aimez les parcs à thèmes, vous devez impérativement vous rendre à Phantasialand. Pour ma part, j’y suis retournée pour le 14 juillet en 2022 et l’émerveillement a été de nouveau au rendez-vous. Un hôtel que conseille sans aucune réserve !