Efteling, un parc magique et enchanteur

Efteling, un parc magique et enchanteur

C’est dans un écrin de verdure, à 50 kilomètres de Rotterdam, qu’a été inauguré en 1952 le parc Efteling. Ce complexe, qui a pour thème les contes et les légendes, s’est illustré en 2020 en devenant le parc à thèmes le plus fréquenté d’Europe avec 2.900.000 visiteurs, juste devant Disneyland Park et ses 2.600.000 visiteurs.
Le parc néerlandais jouit d’une excellente aura auprès de la communauté parkfans. Qu’est-ce qui fait que ce parc est autant apprécié ? Cette réputation est-elle justifiée ? On a décidé d’y aller pour vérifier. Cerise sur le gâteau : en 2022, la destination fête son 70e anniversaire !

Une visite qui doit s’organiser

Efteling est très vaste. On vous conseille d’étudier attentivement son plan, pour éviter de passer votre visite à arpenter de long en large les 72 hectares du parc. Les attractions, les spectacles et les animations proposés par la destination sont nombreux. Largement de quoi vous occuper. Si vous n’avez jamais visité Efteling, nous vous conseillons d’y rester au moins 2 jours.

Avant de passer à la présentation d’Efteling, quelques conseils :

  • si vous résidez dans l’un des hôtels de la destination, vous pouvez entrer dans le parc 30 minutes avant son ouverture. L’occasion de profiter des attractions les plus prisées avant l’arrivée en masse des visiteurs,
  • téléchargez l’application Efteling. Elle sera l’accessoire indispensable de votre visite. Elle permet de visualiser le temps d’attente aux différentes attractions et… aux toilettes !

Efteling est organisé en 5 quartiers thématiques : le Royaume de la fantaisie (Fantasierijk), le Royaume de la magie (Marerijk), le Royaume de l’étrange (Anderrijk), le Royaume de l’aventure (Reizenrijk) et le Royaume déchaîné (Ruigrijk). Je vous propose de les passer en revue, les uns après les autres, dans l’ordre de notre visite.

Ruigrijk : le royaume déchaîné

Après plusieurs heures de route, nous arrivons devant l’entrée iconique d’Efteling. Ce bâtiment, nommé la Maison des cinq sens, symbolise les 5 royaumes du parc. Dans notre dos se trouve l’immense chantier du Efteling Grand Hotel, un complexe de 143 chambres, réparties sur 7 étages, qui sera inauguré en 2025.

Dès que nous passons les tourniquets d’entrée, nous empruntons l’artère principale en direction de notre premier shoot de sensations : Baron 1898. En effet, pour notre première journée de visite, nous privilégions les attractions à sensations fortes qui se trouvent en grande partie au sein du Royaume déchaîné. Ces dernières, habituellement très prisées, affichaient des temps d’attente acceptables. De plus, Baron 1898, un des roller coasters emblématiques de la destination, n’était pas ouvert le lendemain.

Retour au XIXe siècle, à l’époque où l’exploitation minière battait son plein aux Pays-Bas. Le baron Gustave Hooghmoed est propriétaire d’un site d’extraction de charbon où une pépite d’or a été découverte. Depuis, des créatures mythiques empêchent les mineurs de continuer l’exploitation de la mine. Dès que nous arrivons au pied de l’attraction nous sommes bluffés. Une imposante machine, composée de tuyaux et d’engrenages, nous transporte dans un univers steampunk. Avant d’embarquer dans les wagons, nous traversons deux salles de pré show :

  • le vestiaire des mineurs où nous pouvons entendre Gustav Hooghmoed, grâce à un gramophone. Il présente aux visiteurs leur tâche du jour : aller chercher de l’or dans la mine. Cette première scène est interrompue par d’étranges créatures qui nous annoncent que l’or est placé sous leur protection ;
  • nous passons ensuite dans la salle de paie. Nous sommes face à un animatronique du baron qui nous demande à nouveau de descendre dans la mine.

Enfin, nous pénétrons dans la gare d’embarquement et nous montons dans le wagon.

On reconnaît la patte du constructeur Bolliger & Mabillard. Aucune secousse dans ce dive coaster. Les différents enchaînements sont très doux. Le stop du wagon, tout en haut de la première chute à plus de 37 mètres de haut, est très impressionnant. Cette sensation est décuplée car le train tombe dans un trou enfumé, dont on ne connaît pas exactement la profondeur. Baron 1898 est sans conteste le meilleur roller coaster du parc. Nous y sommes revenus plusieurs fois pour avoir notre dose d’adrénaline ! Petite déception : entre le premier lift et l’arrivée à la gare de débarquement, il ne s’écoule qu’un peu plus d’une minute.

Aussitôt sortis de Baron 1898, nous nous dirigeons vers De Vliegende Hollander, une attraction qui mêle parcours scénique aquatique et water coaster. Dès la file d’attente, nous sommes plongés dans l’histoire du capitaine Willem van der Decken, disparu en mer. En traversant un des tableaux de sa demeure, nous sommes transportés dans une cité portuaire à l’époque des Provinces Unies.

Nous y découvrons une taverne, des caches de contrebandiers, avant d’arriver sur le port pour embarquer.

Nous voguons entre des coques de galions de plusieurs mètres de haut. Au fur et à mesure que nous nous éloignons du port, la pénombre nous enveloppe. Notre seule source de lumière provient d’une petite lanterne située à l’avant de notre embarcation. Des bruits sourds se font entendre, des cloches résonnent. Nous sommes entourés d’une brume épaisse qui confère un aspect inquiétant à la scène. Nous pouvons voir également Willem van der Decken grâce à des projections. Ce dernier nous raconte son histoire et celle de son équipage condamnés à naviguer pour toujours après avoir enfreint une règle sacrée : celle de ne pas naviguer le jour de Pâques. Après ce parcours scénique, la partie coaster. Notre bateau s’élève à 18 mètres et enchaîne une série de descentes et de virages serrés avant de s’échouer dans le lac.

Avant de quitter ce quartier, nous partons à la découverte de Joris en de Draak, un wooden coaster à double voie. Dans cette attraction, nous sommes appelés pour tuer un dragon qui terrorise un royaume. Nos armes : le feu et l’eau. Chaque élément correspond à l’un des deux parcours.

Bien qu’il soit relativement récent (2010), ces montagnes russes en bois ne sont pas les plus agréables que nous ayons testé. En comparaison, WODAN – Timburcoaster à Europa-Park est beaucoup plus confortable. Joris en de Draak vibre pas mal ce qui rend le tour un peu trop intense. Lors de cette visite, nous avons testé le parcours Feu. Le plus de ce coaster, au moment de son inauguration : un dragon interactif de 10 mètres de haut, dont la tête crachait du feu au-dessus des passagers du parcours eau, et de l’eau sur le train du parcours feu. Malheureusement, cet effet ne fonctionne plus depuis des années, rendant l’expérience moins immersive.

Au-delà des attractions, nous avons aimé nous promener autour dans cette zone Ruigrijk. Déambuler autour des galeries de jeux – Game Gallery – qui donnent à cette partie du land un petit air de fête foraine d’antan.

Juste à côté on retrouve Halve Maen, un bateau à bascule qui peut s’élever jusqu’à 20 mètres de haut, ou encore Nest!, une plaine de jeux pour enfants.

Nous avons passé notre tour pour le coaster Python, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord son tracé est assez commun. On trouve ce type d’attraction dans d’autres parcs, notamment en France à Europark. Mais la raison principale est l’absence de thématisation. Efteling est connu pour ses attractions immersives. Nous avons donc voulu les privilégier.

D’autres attractions, à destination des enfants principalement, viennent compléter l’offre de cette zone : Kinderspoor (un petit train à pédale) ou encore De Oude Tufferbaan (un circuit de tacots).

Anderrijk : le Royaume de l’étrange

Après le plein de sensations, nous nous dirigeons vers un land qui a pour thème l’aventure.

Notre voyage commence en Orient. Nous allons découvrir le water dark ride Fata Morgana. Mais avant le début de notre croisière, nous explorons la zone qui abrite cette attraction. Sur le plan visuel, les décors sont un régal. En effet, dès que nous arrivons, nous pouvons voir un palais majestueux avec son minaret, des croissants de lune qui ornent les coupoles. Autour de cette demeure royale, on retrouve aussi une grande place avec une fontaine et des flambeaux…

Après quelques instants, nous nous dirigeons vers l’attraction. Cette dernière a pour thème les contes des « Mille et Une Nuits ». La croisière, qui dure 8 minutes, nous fait traverser plusieurs scènes : une forêt vierge, les faubourgs d’une ville, un marché, une prison, la salle du trône du sultan, une salle des trésors… À chaque fois, ce qui est marquant c’est la richesse de la décoration et surtout l’espace qu’occupent ces décors. En effet, ces derniers montent jusqu’à 6 mètres de haut. Nous avons véritablement l’impression d’être au cœur de l’histoire. De plus, des effets de fumée ainsi que des odeurs viennent crédibiliser le tout. Les 130 animatroniques donnent un côté vivant aux différents tableaux. Nous n’avons pas réellement d’idée de ce que disent les dialogues des différentes scènes, mais des bribes de français sont prononcées çà et là. Elles nous invitent à rebrousser chemin.

Une fois sortis, nous poursuivons avec deux attractions tout aussi calmes.

Tout d’abord « Fabula », un film 4D très mignon qui met en scène un ours égoïste qui, ensorcelé par le Marchand de sable, doit apprendre à vivre avec les autres animaux de la forêt. Notamment un écureuil courageux. Si, en lisant ce paragraphe, vous vous dites « encore un film 4D« , j’espère vous faire changer d’avis.
Tout d’abord, en dehors d’être très bien produit, le film est intelligible par tous grâce à l’absence de dialogue. Les effets sont surtout extrêmement variés et bien intégrés. On retrouve les classiques : eau, vent et odeurs. L’attraction propose surtout des effets, plus étonnant, qui subliment l’expérience comme de la fumée, de la lumière jaillissant des fauteuils. Les fans d’immersion seront comblés car « Fabula » est jouée dans une salle entièrement décorée. D’immenses branches d’arbre recouvrent la quasi-totalité du plafond. La texture appliquée sur les murs imite celle d’un tronc d’arbre. On est loin des films 4D joués dans une salle digne d’un cinéma de ville.

Que serait un parc à thèmes sans maison hantée ! À Efteling, l’expérience s’appelle Spookslot. Elle est assez différente de ce que proposent bon nombre de parcs européens. En effet, ici nous assistons à un spectacle d’animatroniques dans un décor. Ce dernier est divisé en zones dans lesquelles on assiste à des petites scènes. Même si ce spectacle est proposé uniquement en néerlandais, nous vous le conseillons. Cette attraction, inaugurée en 1978, a un côté artisanal et authentique.

Spookslot ferme définitivement ses portes à la fin de l’été 2022 pour laisser place à une toute nouvelle expérience hantée : Danse Macabre.

La zone Anderrijk présente également deux attractions un peu plus remuantes comme Max et Moritz. Ces doubles montagnes russes, inaugurées en 2019, nous embarquent dans une course de caisse à savon. Les deux trains de l’attraction s’élancent simultanément, en sens inverse, sur 2 parcours parallèles. Encore une attraction parfaitement thématisée !

La gare d’embarquement représente un atelier d’horloges à coucou. La déco y est foisonnante. Certains éléments s’animent pendant l’embarquement ou pendant le tour.

Ici l’objectif est de faire rire les visiteurs avec un humour potache à base de… pets. Ça fonctionne à la perfection.

Le coaster en lui-même présente quelques accélérations sympathiques. On est collés au siège durant les virages. Parfait pour initier les enfants aux montagnes russes… ou pour les adultes qui ne sont pas fans des attractions trop remuantes.

Avant de quitter la zone nous faisons un détour par Piraña, une attraction de type bouée sur le thème des Incas. Nos bouées tournent entre décors paysagés, totems et habitations sud-américaines. Le parcours de 350 mètres de long est tumultueux. Que ceux qui ont peur de ressortir trempés se rassurent : l’attraction ne mouille pas énormément. Piraña fait partie des classiques de parcs à thèmes qu’on adore faire.

Fantasierijk : le Royaume de la fantaisie

Début de notre deuxième journée de visite d’Efteling. Depuis l’entrée, nous remontons la promenade Pardoes, artère principale du parc, et arrivons devant le château qui abrite l’attraction Symbolica.

Clairement, cette attraction est le coup de cœur de ce voyage. Ce parcours scénique de 7 minutes est la seule attraction qui met en scène Pardoes, la mascotte d’Efteling. Ce dernier nous propose une visite du Palais de la Fantaisie à bord de véhicules autonomes, comme dans Ratatouille aux Walt Disney Studios. Ils nous permettent de découvrir plusieurs pièces et passages secrets du palais du roi Pardulfus.

La particularité de ce dark ride : au moment de l’embarquement, il faut choisir un des 3 parcours proposés (Héros, Musique et Trésors). Chacun d’entre eux donne accès à des recoins spécifiques du palais. L’occasion de faire et refaire Symbolica.

Quand vous passez devant le château, n’hésitez pas à interagir avec le coffre qui fait office de distributeur automatique. Si vous tirez la clé qui est incrustée dans le sol, devant lui, il s’ouvrira dans un grand fracas.

Lors de notre visite, l’Efteling Theater présentait la production Caro. Ce spectacle de 70 minutes, qui mélange musique et acrobatie, est digne des shows du Cirque du Soleil. Ce dernier étant joué à 18h30, aux heures d’ouverture du parc, nous avons préféré profiter des attractions.

Marerijk : le Royaume de la magie

Une partie de ce land correspond au périmètre qu’occupait d’Efteling lors de son inauguration le 31 mai 1952. À cette époque, le parc proposait une balade enchanteresse dans le monde des contes de fées grâce à son attraction le Bois des Contes. 70 ans plus tard, cet espace est toujours présent. Dans une forêt de 6 hectares, les visiteurs peuvent découvrir 29 contes et légendes. Malheureusement, lors de notre séjour, la quasi-totalité du bois était fermée pour travaux. Seuls Le Village des nains et Le château de La Belle au bois dormant étaient accessibles.

Après cette rapide promenade, nous partons à la découverte du reste du land. On y retrouve essentiellement des manèges à destination des jeunes enfants.

Nous entrons tout d’abord dans le Palais du Carrousel qui abrite un superbe diorama. Des trains traversent des villages pittoresques entourés de montagnes, de rivières et de lacs. Si vous restez quelques minutes, vous pourrez voir la luminosité changer pour simuler le passage du jour à la nuit. Un régal !

Mais l’attraction principale de ce bâtiment, c’est un splendide carrousel à vapeur centenaire. On adore le côté rétro de ce type d’attraction. La musique jouée pendant le tour provient d’un orgue de Gavioli, instrument en voie de disparition. N’hésitez pas donc pas à découvrir cette pièce de musée.

Nous enchaînons avec Villa Volta. Cette mad house raconte la légende des Bokkenrijders, des brigands qui réalisaient des méfaits à dos de boucs au XVIIIe siècle. Après leur passage, tout n’était que désolation. Sous le commandement de leur chef Hugo van den Loonsche Duynen, ils pillent une église, déclenchant une malédiction. Depuis cet événement, la maison de Hugo van den Loonsche Duynen est comme possédée.

Toute cette histoire nous est présentée en néerlandais, durant deux préshows richement décorés. On y retrouve une partie des butins dérobés aux populations pillées : des lustres en cristal, des tableaux, du matériel agricole, des bibelots… Après nous entrons dans la partie mad house, semblable à toutes les attractions de cette catégorie : vos sièges se balancent d’avant en arrière suivant un angle de 30° maximum. Cet espace représente un salon. Là aussi la décoration est foisonnante.
Les parcs font toujours preuve d’inventivité pour raconter une histoire et créer des décors immersifs dans ce type d’expérience. Force est de constater qu’Efteling a fait un travail de très grande qualité !

Efteling est un parc très vaste. À force de marcher, nous sommes un peu fatigués. Heureusement, le spectacle « Raveleijn » commence dans quelques minutes. Ce show a été conçu en collaboration avec le Puy du Fou dont l’expertise, en matière de décors et d’entertainment, n’est plus à démontrer.
La destination se démarque par ses décors immersifs. « Raveleijn » ne fait pas exception. Cette salle de spectacle a été construite au cœur d’une place forte. Une fois que nous traversons le pont-levis, nous nous dirigeons vers les escaliers pour accéder aux tribunes.

Depuis nos sièges, nous découvrons un immense ravelin constitué d’échoppes et d’habitations. Il donne sur un terre-plein au centre duquel se trouve une tour.

Ce spectacle raconte l’histoire de la ville magique Raveleijn, sauvée du joug du comte Olaf Graf par cinq preux chevaliers.

On a bien aimé ce spectacle… sans pour autant être bluffé. Peut-être qu’on nous a un peu trop vanté cette production. Lors de notre visite, plusieurs effets n’étaient pas fonctionnels comme la disparition d’une comédienne suite à un tour de magie, une cascade de type torche humaine, des effets de flamme et surtout, l’immense dragon articulé est resté au niveau du sol pendant toute la représentation. Depuis le covid, le spectacle a connu de nombreuses modifications qui, de l’avis des fans d’Efteling, ne sont pas allées dans le sens de l’amélioration de ce show. Un effet disparu était particulièrement impressionnant : un tombé de rideau faisait apparaître le décor du spectacle. Une idée à réintégrer !

Si, lors de votre visite, vous ne pouvez rester que quelques minutes dans ce land, ne ratez surtout pas le fantastique parcours scénique suspendu Droomvlucht. Il vous amènera à la découverte d’un monde fantastique où elfes, trolls et autres créatures enchantées cohabitent. Nous survolons des décors de forêts, des châteaux très riches en détails. Dans cette attraction, Efteling a pu laisser parler sa créativité et démontrer son expertise dans la réalisation d’expériences immersives. Cette attraction nous offre une parenthèse poétique qui transcende la barrière de la langue.

Si vous êtes un fan des parcs à thèmes, ne ratez pas l’Efteling Museum où vous pourrez retrouver des esquisses et des objets en lien avec des attractions existantes ou qui ont disparu.

Si vous avez des enfants en bas âge, la zone propose plusieurs attractions accessibles aux tout-petits : Kindervreugd (une aire de jeux), un Monorail pour découvrir le land vu de haut ou encore des carrousels.

Reizenrijk : le Royaume de l’aventure

Notre visite d’Efteling touche bientôt à sa fin. Avant d’arpenter à nouveau le parc pour refaire les attractions qui nous ont marquées, nous partons à la découverte du royaume de l’aventure.

Voilà de longues heures que nous n’avons pas fait une attraction à sensations. Pour remédier à ce manque, nous nous dirigeons vers Vogel Rok. Ce roller coaster nous embarque dans le cinquième voyage de Sinbad le marin. Dans cette histoire, Sinbad s’empare d’un bébé Roc pour le faire rôtir. Ceci provoque la colère de ses parents. Sur le papier, cette storyline est assez simple à comprendre. En revanche, quand on est installé dans un train, lancé à 65 km/h sur un parcours plongé dans le noir… difficile de comprendre cette trame scénaristique.

Quand nous sommes montés à bord de ces montagnes russes, on a eu un peu peur en voyant la marque Vekoma inscrite sur les barres de sécurité. Les anciens roller coasters de ce fabricant sont réputés pour être inconfortables. Vogel Rok déroge à cette règle. L’attraction est parfaitement adaptée aux visiteurs qui recherchent des sensations qui ne sont pas trop intenses.

Avant de repartir explorer le parc, nous faisons un détour par Carnaval Festival. Ce parcours scénique, qui n’est pas sans rappeler It’s a Small World, une des attractions phares des parcs Disney, nous propose un tour du monde des fêtes et célébrations. Un voyage culturel, de plus de 8 minutes, où l’humour occupe une place centrale. N’hésitez pas à la faire si vous êtes un inconditionnel du monde des poupées de Disneyland.

Cette zone propose également d’autres attractions comme Gondoletta, une promenade de 20 minutes en barque à la découverte de la flore d’Efteling, ou encore Kleuterhof, une plaine de jeux pour enfants. D’autres expériences étaient quant à elles fermées lors de notre venue comme Sirocco, une attraction de type tasse, Archipel, une plaine de jeux aquatiques, ou encore la Pagode, une tour d’observation qui offre un panorama du parc à 360°.

Maintenant, libre à nous de refaire les attractions qui ont particulièrement plu. Pour ma part, je me suis en premier redirigé vers Vogel Rok. Juste après, je suis retourné à Symbolica pour tester les 2 autres parcours que je n’avais pas pu faire la première fois, et ainsi visiter toutes les pièces du Palais de la Fantaisie. Après ces deux tours, il ne restait plus qu’une vingtaine de minutes. Juste assez de temps pour retourner à Max et Moritz.

Des souvenirs à rapporter chez soi

Efteling se démarque de bon nombre de parcs européens par sa large palette de produits dérivés. Pardoes, la mascotte du parc, est omniprésente dans les boutiques. Ce que j’apprécie particulièrement avec cette destination, c’est sa créativité à proposer des produits directement tirés de ses attractions et de ses spectacles. L’offre merchandising est cohérente. L’objectif n’est pas de vendre n’importe quoi. Une démarche intelligente qui lui a permis, au fil du temps, de se créer une identité forte.

L’autre type de souvenirs que vous allez pouvoir ramener chez vous, ce sont les photos. À l’image de Disneyland Paris, le parc propose un service, à l’instar du Photopass, qui vous permet de récupérer une version numérique des photos prises dans les attractions et avec certains personnages du parc. Autant les clichés dans les attractions sont de bonne qualité, autant ceux pris avec des personnages par de « vrais » photographes… c’est une toute autre affaire. Je vous laisse juger par vous-même de la qualité de ces photos.

En dessous, une photo prise par nos soins.

En conclusion, pas la peine d’y aller par 4 chemins : Efteling est un parc à thèmes à visiter absolument si vous aimez ce genre de destination. Le parc néerlandais, qui fête cette année ses 70 ans, propose des attractions pour tous les types de public, si bien qu’il est impossible de s’y ennuyer. Dans les années à venir, la destination va s’agrandir pour proposer de nouvelles expériences qui, nous l’espérons, seront de plus en plus immersives.