Disney’s Hollywood Studios : immersion à couper le souffle dans les licences phares de Disney !

Disney’s Hollywood Studios : immersion à couper le souffle dans les licences phares de Disney !

Disney’s Hollywood Studios est l’un des 4 parcs à thèmes qui constituent Walt Disney World. Ce complexe, dont la construction a démarré en 1986, a été inauguré en 1989 sous le nom Disney-MGM Studios*. Il s’agit aussi du premier parc Disney construit sous l’ère Michael Eisner.
La destination qui avait, à l’origine, pour thème une vision idéalisée du Hollywood du début du XXe siècle a progressivement cédé sa place à des lands construits autour des licences phares de Disney.

Ce parc aurait dû être construit, presque à l’identique, en Europe : Disney-MGM Studios Europe. Ce projet a été entièrement repensé pour devenir les Walt Disney Studios, inauguré en mars 2002 au sein de la destination Disneyland Paris. Mais ces parcs méritent-ils d’être comparés ?

Une découverte en plusieurs temps

À l’origine, nous avions organisé notre voyage à Walt Disney World de manière à éviter de faire des allers-retours entre les parcs de la destination. Il est plus rentable de passer des journées complètes dans ces derniers, plutôt que de perdre des dizaines de minutes en transferts entre deux parcs.

Malheureusement, ce planning idéal a été remis en question dès notre première journée à Walt Disney World. En effet, au cours de notre visite des Disney’s Hollywood Studios, des alarmes stridentes se sont déclenchées sur l’ensemble des téléphones des visiteurs. Un ouragan doit survoler le secteur le lendemain. Une trentaine de minutes plus tard, Disney annonce que ses parcs resteront fermés les 28 et 29 septembre 2022.

Nous attendions cette annonce. Universal Orlando Resort avait fait la même quelques heures plus tôt. Notre séjour va donc être amputé de deux journées. Nous décidons donc de visiter Disney’s Hollywood Studios en deux fois, sous la forme de 2 demi-journées. La raison de cette modification est que nous voulions à tout prix tester la nouvelle attraction d’Epcot : Guardians of the Galaxy: Cosmic Rewind. Le seul moyen de s’assurer d’y monter à bord a été de prendre une lightning lane à 15€ – billet payant équivalent au Disney Premier Access de Disneyland Paris – le jour de notre visite des Disney’s Hollywood Studios, le 27 septembre 2022.

Cet article résume donc cette visite qui s’est déroulée en deux parties.

Arrivée à Walt Disney World

Une fois notre check-in à l’hôtel Disney’s Pop Century Resort réalisé, nous nous dirigeons vers Disney’s Hollywood Studios. Nous empruntons le Disney Skyliner, un système de télécabine qui Epcot et Disney’s Hollywood Studios à certains hôtels de la destination.

Résider au sein de Walt Disney World nous confère aussi un avantage de poids : pouvoir entrer dans les parcs 30 minutes avant l’heure d’ouverture officielle. Nous avons pu ainsi passer les tourniquets dès 8h au lieu de 8h30.

Disney’s Hollywood Studios est le premier parc que nous avons découvert à l’occasion de ce premier séjour à dans resort de Floride de Disney. Quand on arrive devant son entrée rétro, il y a une certaine émotion. Visiter les parcs Disney d’Orlando était l’un de mes rêves. Est-ce que j’allais être déçu ? C’était un peu mon appréhension.

Le plan du parc

Voyage vers une galaxie lointaine… très lointaine

Nous remontons Hollywood Boulevard et nous nous dirigeons vers Star Wars: Galaxy’s Edge. Depuis le temps que nous entendons parler de ce land, impossible de ne pas commercer par lui. Surtout que son attraction phare, Star Wars: Rise of the Resistance, est tout le temps prise d’assaut. Par chance, nous étions devant juste au moment de l’ouverture de sa file d’attente. Après seulement 5 minutes, c’est à notre tour de découvrir ce parcours scénique de nouvelle génération.

Dans Star Wars: Rise of the Resistance nous incarnons le rôle de recrues de la Résistance, capturées par le Premier Ordre. Notre mission : nous échapper du vaisseau où nous sommes retenus prisonniers.

Cette attraction est une claque. L’immersion y est incroyable. La file d’attente nous fait traverser une planque Rebelle, creusée à même la montagne. Elle est riche en détails à observer pendant que nous patientons – Star Wars: Rise of the Resistance peut facilement dépasser les 100 minutes d’attente. En revanche, j’aurais aimé que certains éléments de ce décor soient animés pour ajouter un peu de mouvement au tout.

La partie attraction est découpée en plusieurs séquences. Tout d’abord, nous montons à bord d’un vaisseau Rebelle pour effectuer une mission de routine quand, soudain, nous nous faisons capturer. Notre croiseur est criant de vérité. Il nous propulse encore plus dans l’univers « Star Wars ». L’animatronic qui sert de pilote est lui aussi très bien réalisé.

Une fois notre vaisseau arrimé à l’astronef du Premier Ordre, nous assistons à la scène la plus marquante que nous ayons vécue dans un parc à thèmes, à ce jour. Nous faisons face à 42 Stormtroopers, taille réelle, plus ou moins immobiles. Le résultat est à couper le souffle. Tous les visiteurs veulent immortaliser ce moment en prenant des photos et des selfies mais, malheureusement, nos gardiens nous font presser le pas.

Escortés, nous traversons le croiseur. Dans cette expérience, qui se veut la plus immersive possible, les cast members ne nous parlent pas comme à des visiteurs classiques. Leur rôle : nous malmener et nous traiter comme des prisonniers promis à un destin funeste. Comme nous sommes chez Disney, ça reste assez soft.

C’est après cette mise en condition que commence notre exfiltration, sous forme de dark ride.
Star Wars: Rise of the Resistance est une des grandes réussites de Walt Disney Parks & Resorts, tant sur le plan de la narration, du décor ou des effets spéciaux. Pourtant, cette attraction n’est au final qu’un parcours scénique. Les équipes créatives ont su insuffler un rythme soutenu à ce dernier, provoquant une petite décharge d’adrénaline qui fait qu’on ne peut que prendre part à nouveau à l’expérience. Disney a intelligemment joué sur la hauteur du bâtiment pour y intégrer une chute de quelques mètres de haut.

L’autre attraction de la zone, Millennium Falcon: Smugglers Run, est moins impressionnante mais tout aussi exaltante. Cette dernière vous amène à conduire le mythique Faucon Millenium. La file d’attente nous permet de découvrir les différents recoins du vaisseau.

Ces espaces nous sont familiers car nous avons déjà pu les voir, sous tous les angles, dans les différents opus de la saga « Star Wars ». Enfin, nous arrivons dans le poste de pilotage.

La cabine peut accueillir jusqu’à 6 passagers répartis en 3 binômes : pilotes, tireurs ou ingénieurs. Une tâche spécifique est confiée à chacun de ces postes. Le statut pilote est plébiscité par les visiteurs, mais attention à ne pas sous-estimer les autres postes. L’ingénieur, par exemple, est tout aussi utile que les 2 autres rôles. De plus, sa position à l’arrière du véhicule lui permet de profiter d’un large panorama pendant le déroulement de l’action.

Au-delà de ses attractions, Star Wars: Galaxy’s Edge est un land dans lequel j’ai adoré me promener. À l’image du Chemin de Traverse, à Universal Studios Florida, cette zone est ultra immersive. Dès qu’on y pénètre, on se sent transporté dans une galaxie lointaine, très lointaine. Aucun élément, extérieur à l’univers « Star Wars », ne vient perturber notre déambulation.

Mais l’expérience ne se résume pas à un joli décor. Disney’s Hollywood Studios propose à ses visiteurs une expérience complète grâce à une offre de merchandising et de restauration cohérente avec cet univers.

Ainsi, il est possible de construire sur place son propre sabre laser à Savi’s Workshop – Handbuilt Lightsabers. L’un de nous a testé cette expérience. Pendant une vingtaine de minutes, sous l’œil d’un Gatherer – personne chargée d’enseigner le savoir des Jedis – vous allez assembler votre sabrolaser. Tout d’abord le manche qui va dépendre du thème que vous allez choisir : Paix et justice, Puissance et contrôle, Nature élémentaire, Protection et Défense. Une fois l’assemblage des autres pièces achevées, votre guide vous donnera un Cristal Kyber pour donner vie à votre sabre. À la fin de la cérémonie, chaque participant reçoit un pins correspondant au thème de son sabre. Pour prendre part à cette expérience, il vous en coûtera la somme de 235€. Chaque participant peut venir accompagné d’une personne qui assistera à l’expérience, sans pouvoir y participer.

Si votre budget est plus restreint, vous pouvez construire votre propre droïde à Droid Depot, une boutique aux allures d’usine galactique (prix : environ 113€).

Le saviez-vous ? Les messages affichés sur les terminaux de paiement du land Star Wars: Galaxy’s Edge sont également traduits en Basic Galactique (dialecte aussi connu sous le nom de Aurebesh), la langue qu’on retrouve dans les films de la saga.

La restauration participe elle aussi au caractère immersif de ce land. On peut ainsi déguster un verre Blue Milk, boisson qu’on retrouve dans les films de la licence.

Le bar iconique de Tatooine, La Cantina, a aussi ouvert un point de restauration sur Batuu : Oga’s Cantina. Cet endroit est idéal si vous souhaitez déjeuner ou dîner dans un cadre animé. Le mix du droïde DJ R3X est d’ailleurs disponible sur certaines plates-formes de streaming.

En ce qui nous concerne, nous avons opté pour le restaurant service rapide Docking Bay 7 Food and Cargo.

Pour gagner du temps, nous avons réalisé à chaque fois une commande mobile order. En 2 clics sur l’application Disney World on peut sélectionner ce qu’on veut manger, payer et choisir un créneau horaire pour récupérer notre repas. Quand celui-ci est prêt, vous recevez une notification pour vous permettre de récupérer votre plateau dans le restaurant. Pour mes deux repas, j’ai pris un Batuuan Beef and Crispy Topato Stir-fry. Un délice !

D’autres plats que mes amis ont pris pour le déjeuner

Autre point fort de cette zone : l’interaction avec les personnages qui déambulent dans les ruelles de Batuu. Ils campent leurs rôles à la perfection. C’est très amusant de voir des Stormtroopers faire de faux contrôles d’identité pour s’assurer que les visiteurs ne font pas partie des Rebelles.

Des photographes sont également présents dans le land. L’occasion parfaite pour immortaliser votre voyage dans ce coin éloigné de la galaxie.

À noter aussi qu’un super zoom est proposé dans cette zone (un plan large dans lequel un zoom est effectué pour vous trouver).

Des expériences autour de personnages intemporels

Après plusieurs heures à arpenter les rues de Batuu, nous quittons la zone en direction du land Grand Avenue pour assister à une représentation de MuppetVision 3D.

Cette attraction ne tentait pas mes amis. Mais pour moi, c’est une madeleine de Proust. Je suis né en 1983 et quand j’étais petit, le « Muppet Show » était encore diffusé sur FR3. Le film en relief qui est projeté met en scène les personnages de Kermit la grenouille et Piggy la cochonne, entre autres. Les effets ne sont pas très originaux et la 3D n’est pas exceptionnelle. MuppetVision 3D est une attraction vieillissante par rapport aux autres expériences proposées par le parc. Donc à faire si vous êtes nostalgique de cette série.

Nous sortons et traversons Commissary Lane en direction de Mickey and Minnie at Red Carpet Dreams. Impossible de passer à côté de ce point photo où nous pouvons rencontrer Mickey dans son costume de sorcier, issu du film « Fantasia ». Cette photolocation permet aussi de faire une photo souvenir avec Minnie en robe de soirée.

Pour rester dans le thème de ce meet & greet, nous enchaînons avec Mickey & Minnie’s Runaway Railway. L’attraction a été construite dans une reproduction du célèbre cinéma d’Hollywood : The Chinese Theater.

Une fois à l’intérieur, on nous conduit dans une salle où nous assistons à la projection du court métrage « Mickey Mouse in a Perfect Picnic ». Soudain, une explosion fissure l’écran, laissant apparaître une brèche qui nous permet de rentrer au cœur du monde de Mickey et ses amis. Nous montons à bord d’un train, conduit par Dingo et bien sûr rien ne va se passer comme prévu.

Sur le papier, cette attraction est très classique. Ce parcours scénique nous fait passer de salle en salle. Les décors que nous traversons reposent en grande partie sur du projection mapping. Étrangement, ça fonctionne. On se retrouve bouche bée devant l’action qui se déroule devant nos yeux. Voilà pourquoi cette attraction nous a autant bluffée :

  • Le character design : Walt Disney Imagineering a opté pour les personnages du dessin animé Mickey Mouse de 2013. Dans cette série d’animation, le tempérament de Mickey est conforme à son caractère originel. On le retrouve aventurier, espiègle et bagarreur. Donc moins lisse que sa mascotte qu’on retrouve dans les parcs.
  • Le mélange décors réels et projection a permis de créer un univers en relief… sans recourir à l’utilisation de lunettes 3D.
  • L’histoire est captivante.
  • La bande-son, créée tout spécialement pour l’attraction, est enjouée. Elle colle à la perfection aux projections.

Une fois sortis, nous avons tout juste le temps d’entrer dans l’amphithéâtre où est joué le spectacle Indiana Jones Epic Stunt Spectacular! Dans ce show, nous assistons au tournage de scènes du film « Les Aventuriers de l’Arche Perdue ». Chaque prise est entrecoupée d’interventions du metteur en scène qui explique aux acteurs les cascades qu’ils doivent réaliser. Autour d’eux, le staff de production s’occupe des changements de décors.

Ce spectacle aurait été parfait au Walt Disney Studios, à Paris, lorsque notre parc avait encore pour thème les coulisses du cinéma. Même s’il ne s’agit pas d’un véritable plateau, ce show nous donne une idée assez précise du fonctionnement d’un tournage de film d’action avant l’arrivée des fonds verts. Un spectacle très ancien qui est pour moi incontournable car il est bien écrit, il est rythmé, les décors sont imposants et très nombreux. Un régal pour les yeux.

Dans le jardin d’Andy

Lors de notre retour à Disney’s Hollywood Studios, le 1er octobre, nous nous dirigeons vers Toy Story Land. Nous sommes réduits à la taille de jouets. Nous nous frayons un chemin entre les hautes herbes du jardin d’Andy.

Ce land est bien différent de celui qu’on retrouve aux Walt Disney Studios. On y retrouve des expériences plus ambitieuses que celles du parc parisien. La zone compte 3 attractions. Nous avons mis de côté Alien Swirling Saucers, un spinning ride du constructeur Zamperla.

Nous lui avons préféré des attractions inédites.

Slinky Dog Dash, des montagnes russes construites par Mack Rides. Installés sur le dos du chien à ressort, nous traversons à toute vitesse le circuit de course qu’Andy a construit dans son jardin. À la fin du parcours, nous tombons nez à nez avec Siffli le pingouin qui entonne la chanson « You’ve Got a Friend in Me », thème musical de « Toy Story ». Un beau coaster familial dont la vitesse de pointe atteint 64 km/h. La chute de 15 mètres impressionnera les moins courageux – comme moi. L’attraction offre aussi un magnifique point de vue sur le land.

Toy Story Mania!, un parcours scénique interactif qui a pour thème les jeux de fêtes foraine. Contrairement à Buzz Lightyear Laser Blast, les cibles ne sont pas intégrées dans un décor réel. Nos véhicules déambulent entre plusieurs écrans sur lesquels sont diffusés des films en 3D au sein desquels les cibles vont apparaître. Je ne suis pas très objectif sur ce type d’attraction car je les adore. Petit bémol tout de même : dans Toy Story Mania! nous devons tirer sur une corde pour lancer des boules de peinture. On sort rincé de l’expérience, comme dans Web Slingers: A Spider-Man Adventure, car nous sommes obligés d’effectuer rapidement des mouvements répétitifs.

Nous quittons le royaume d’Andy et entrons dans le bâtiment Walt Disney Presents à Animation Courtyard. Une expérience incontournable à faire si vous êtes fans de Walt Disney et de l’univers qu’il a créé. L’attraction se déroule en deux temps. Dans une première salle, la Walt Disney Presents Gallery and Exhibits, un petit musée qui présente plusieurs concepts art, maquettes en lien avec les films et les parcs Disney. Ensuite, nous entrons dans The Walt Disney Theatre où le film « One Man’s Dream » est diffusé. Ce dernier retrace pendant une quinzaine de minutes l’histoire de Walt Disney.

Des expériences plus ou moins similaires à Disneyland Paris

Disney’s Hollywood Studios propose également des attractions qui sont présentes – ou qui ont été présentes – à Disneyland Paris.

D’emblée, nous avons mis de côté l’attraction Star Tours. Les films présentés sont les mêmes que chez nous. La file d’attente intérieure est en grande partie identique à la nôtre. Par contre, n’hésitez pas à passer devant pour admirer les imposants AT-AT et la file d’attente extérieure qui représente un faux plateau de tournage du village suspendu des Ewoks.

En revanche, deux attractions de la zone Sunset Boulevard ont été pour nous des passages obligés :

Tout d’abord Rock ‘n’ Roller Coaster Starring Aerosmith. Cette ancienne attraction des Walt Disney Studios propose maintenant un roller coaster sur le thème d’Iron Man. Au moment où est écrit cet article, le résultat n’est pas au niveau de son prédécesseur. C’est pour ça qu’une partie de mon groupe a sauté sur l’occasion pour monter à bord des véhicules de ces montagnes russes. Les éléments de décor, ainsi que la mise en lumière de la partie ride, sont bien meilleurs que la version que nous avions à Paris. La storyline est également différente. Le concert d’Aerosmith commence dans quelques minutes. Nous suivons le groupe qui file à toute allure pour ne pas arriver en retard à son show.

Si vous n’aimez pas ce genre d’attraction, faite tout de même un détour pour passer devant le bâtiment de l’expérience pour admirer sa thématisation.

On enchaîne avec les ascenseurs de The Twilight Zone Tower of Terror. Cette expérience présente des différences par rapport à celle qu’on retrouve à Disneyland Paris.

En effet, en Floride, une partie dark ride est intégrée à l’attraction. Ainsi, la cabine s’extrait de son conduit pour nous faire déambuler au sein de la 4e dimension. Les murs du couloir que nous traversons disparaissent au fur et à mesure de notre progression et nous laissent admirer un superbe ciel étoilé. Au bout du couloir, la cabine emprunte un autre conduit qui nous amène au sommet de la tour. Elle enchaîne alors une série de montées / descentes qui terrorisera les passagers qui ont la phobie des ascenseurs. Le storytelling est identique à la trame narrative originelle de notre Tour de la Terreur.

Prenez la pose !

Si vous aimez vous prendre en photo dans les parcs à thèmes, vous serez comblés par les opportunités offertes par Disney’s Hollywood Studios. De nombreux meet & greets sont proposés. Ces derniers changent tous les jours. Il est donc nécessaire de consulter le matin le programme du jour sur l’application Disney World.

Pour ce séjour, nous avions pris un Memory Maker (équivalent de notre Photopass). Mon avis, vis-à-vis de ce service, est mitigé. Les photographes ne sont pas aussi professionnels que chez nous. J’ai l’impression que le rendement doit primer sur la qualité des clichés. Une grande partie des photos prises en extérieur – notamment celles prises au Magic Kingdom – sont soit floues, soit surexposées, soit sous-exposées. Compte tenu du prix de ce service (environ 180€), je m’attendais à mieux.

Heureusement, le Memory Maker permet aussi de profiter d’expériences très cool comme les photos dans les attractions, la vidéo souvenir dans The Twilight Zone Tower of Terror ou encore le super zoom à Star Wars: Galaxy’s Edge.

Une journée aux Disney’s Hollywood Studios : est-ce suffisant ?

Clairement non !

Si vous voulez profiter des attractions exclusives, des spectacles, des rencontres avec les personnages ou encore des snacks proposés, comptez au moins 2 jours. Je ressors assez frustré de cette première visite car je n’ai eu le temps que de faire la moitié des activités que j’avais planifiées. Pourtant, j’ai pu compter sur des temps d’attente faibles.

J’aurai adoré assister au spectacle « Beauty and the Beast – Live on stage », rencontrer Olaf à Celebrity Spotlight ou encore participer à « For The First Time in Forever: A Frozen Sing-Along Celebration » – même si ce spectacle à l’air moins bien que le show « Chantons la Reine des Neiges » présenté à Disneyland Paris. Le parc propose aussi un spectacle nocturne, « Wonderful World of Animation », mais nous n’avons pas eu le temps d’y assister.

Des personnages paradent également dans les allées du parc. Nous sommes toujours arrivés à la fin de ces animations. La prochaine fois nous nous organiserons mieux afin de pouvoir assister à ces petites parades et avoir un meilleur spot pour faire de belles photos.

Niveau restauration, le parc propose deux expériences que j’aurai aimé essayé : 50’s Prime Time Café – qui vous propulse dans un décor digne des épisodes de Ma sorcière bien-aimée et où le personnel interagit avec vous sur un ton paternaliste – et Sci-Fi Dine-In Theater Restaurant pour manger dans une petite voiture, devant un film projeté sur un écran géant, comme les anciens drive-in américains.

Dans la zone Star Wars: Galaxy’s Edge, faute de place, nous n’avons pas pu manger ou prendre un verre à Oga’s Cantina. La prochaine fois, nous ferons en sorte d’avoir une table.

Niveau merchandising, nous avons pris le temps de traverser la quasi-totalité des boutiques du parc. Les produits dérivés sont variés et certains ne se trouvent pas dans tous les magasins (notamment les produits Galaxy’s Edge).

Pour ce qui est des conseils, je vous encourage à résider au sein du complexe Walt Disney World pour profiter des 30 minutes d’accès au parc avant l’ouverture au public. Ça semble peu comme avantage – alors que Disneyland Paris propose une heure – mais vous serez ravis de pouvoir vous mettre dans la queue de Star Wars: Rise of the Resistance avant l’arrivée des hordes de visiteurs. Essayez aussi de manger dans les restaurants qui proposent des concepts atypiques. Contrairement au Magic Kingdom, où j’ai été très déçu du restaurant service à table Be Our Guest, ici les points de restauration sont relativement bons. En plus, il y en a pour tous les budgets. Docking Bay 7 Food and Cargo, que nous avons testé à l’occasion de ce voyage, est plutôt bon marché.

Ne passez surtout pas à côté des bouteilles de Coca-Cola vendues à Galaxy’s Edge, en forme de détonateur thermique – une arme qu’on retrouve dans la saga « Star Wars ». Il s’agit d’un souvenir à la fois pas cher et iconique. En revanche, pour votre retour en avion, je vous conseille de prendre la bouteille avec vous car sa forme pourrait entraîner une fouille de votre bagage par le personnel de l’aéroport.

Face à tant de regret, il n’y a qu’une solution : planifier un nouveau voyage aux Disney’s Hollywood Studios pour découvrir les expériences que je n’ai pas eu le temps de tester lors de ce séjour ! L’occasion de vous reparler de ce parc où la magie du cinéma prend vie.

Combien ça coûte 💶 ? Le billet pour 5 jours à Walt Disney World nous a coûté 517€ par personne (soit 104€ la journée). Ces tickets étaient hopper, c’est-à-dire qu’à partir de 14h, nous pouvions nous rendre dans les autres parcs de la destination.

Au moment où nous avons réservé, le site de Walt Disney World proposait les mêmes réductions que les revendeurs de billet agréés (ex : https://www.undercovertourist.com/orlando/) mais, à certaines périodes, ils peuvent proposer de bons plans !

* En 2008, Disney-MGM Studios devient Disney’s Hollywood Studios.