Epcot : un rendez-vous manqué !

Epcot : un rendez-vous manqué !

Le titre de cet article est à la hauteur de la déception qui ressort de ce voyage. À cause du passage d’un ouragan au-dessus d’Orlando, le 30 septembre 2022, notre visite de Walt Disney World a été écourtée, le resort ayant fermé ses portes pendant 2 jours. Malheureusement, Epcot est le parc qui a le plus pâti de cette réorganisation.

Inauguré le 1er octobre 1982, Epcot est un parc qui, à l’origine, avait une vocation éducative. C’est pour cette raison que l’équipe du projet Futuroscope s’y est rendue au début des années 80. Au fil du temps, la destination a fait de plus en plus de place aux licences Disney (Mickey et ses amis, Pixar, Marvel).

Ce parc, qu’il est difficile de cerner quand on est étranger, est-il si bien que ça ? Le mélange expériences éducatives et attractions dérivées de blockbuster fonctionne-t-il bien ?

Le plan du parc

Lors de ce séjour, je résidais dans un des hôtels du complexe Walt Disney World : le Disney’s Pop Century. Ce dernier possède une gare de Disney Skyliner, le service de télécabine qui permet de rejoindre directement les parcs Disney’s Hollywood Studios et Epcot.

Loger dans un des hôtels du complexe permet aussi d’entrer dans les parcs Disney 30 minutes avant l’ouverture au public. Un avantage à ne pas sous-estimer lors d’un voyage à Orlando.

Epcot est un parc très grand ! Ses 82 hectares – soit la taille du resort Disneyland Paris – sont divisés en 4 univers : World Showcase, World Discovery, World Celebration et World Nature.

Hasard du calendrier, nous avons visité Epcot le 1er octobre 2022, le jour de son quarantième anniversaire. Pour marquer le coup, un poster et un programme commémoratif étaient offerts à tous les visiteurs.

Une collection de produits dérivés Epcot 40 a également été lancée ce jour-là, à la boutique Creations Shop.

World Showcase : un tour du monde en quelques pas

Le Disney Skyliner nous dépose à l’International Gateway d’Epcot. Cette entrée se situe à l’arrière du parc, au niveau du quartier français, à l’opposé de l’entrée principale où l’on retrouve la boule Spaceship Earth.

World Showcase est une sorte d’exposition universelle permanente. La zone regroupe 11 pavillons, chacun représentant un pays : Mexique, Norvège, Chine, Allemagne, Italie, États-Unis, Japon, Maroc, France, Royaume-Uni et Canada.

Des snacks, des restaurants service à table y sont présents. Ils permettent de découvrir des mets traditionnels des contrées traversées. On retrouve également dans ces quartiers des boutiques où il est possible d’acheter, entre autres, des objets artisanaux et des produits Disney à l’effigie des pays.

Pavillon de la Chine

À première vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’une zone qui fait carton-pâte. En ce qui me concerne, j’ai trouvé World Showcase très authentique. Ce land a une âme grâce aux cast members internationaux qui y travaillent. Chacun est assigné à un pavillon en fonction de son pays d’origine. Quoi de mieux pour représenter la France qu’un français qui peut parler français aux visiteurs !

Pavillon de la Norvège

On retrouve aussi des attractions dans plusieurs quartiers. Lors de cette visite, nous avons eu le temps d’en tester deux :

Frozen Ever After. À bord d’une barque, nous déambulons dans des décors qui racontent l’histoire du film « La Reine des Neiges ». Cette attraction a été construite en lieu et place du parcours scénique Maelstrom qui permettait aux visiteurs de découvrir l’histoire et la mythologie norvégienne. Frozen Ever After hérite du ride system de son prédécesseur. De fait, les imagineers n’ont pas eu beaucoup de marge de manœuvre.
J’ai trouvé cette attraction mignonne, même si je la juge en deçà des dark rides inaugurés dernièrement par Disney. Les scènes ont été intégrées dans des espaces assez petits, avec peu de profondeur, ce qui ne rend pas hommage à la qualité des décors et à la scénographie réalisés. Les animatronics sont beaux, sans pour autant arriver à la cheville de ceux qu’on retrouve à Tokyo Disneyland. Petit coup de cœur pour la chute en arrière parfaitement intégrée au déroulé de l’histoire.

Gran Fiesta Tour Starring The Three Caballeros. Il s’agit également d’un parcours scénique sous la forme d’une croisière. Le groupe des 3 Caballeros doit se produire à Mexico mais Donald a disparu. Panchito Pistoles et José Carioca partent à sa recherche à travers le Mexique.
J’ai beaucoup aimé le charme qui se dégage de ce dark ride à l’ancienne, qui mêle décors réels et écrans. La scène qui se démarque : celle où les animatronics dansent et jouent à la piñata. Visuellement, ce tableau fait très It’s a Small World. Même si cette attraction est très bien réalisée, il est fort probable qu’elle ne parlera pas à une grande partie des visiteurs. Le film d’animation « Les Trois Caballeros » est surtout connu des fans Disney.

D’autres attractions sont présentes dans ce land : deux cinémas circulaires (Reflections of China 360° et Canada Far and Wide in Circle-Vision 360), l’histoire des États-Unis racontée par des animatronics (The American Adventure), un karaoké « Beauty and The Beast » et un film sur la France au Palais du Cinéma, une rencontre avec Elsa et Anna de « La Reine des Neiges » au Royal Sommerhus. Par manque de temps, nous n’avons pas pu les découvrir.

Pavillon du Canada

Dans le pavillon France, on retrouve Remy’s Ratatouille Adventure. Il s’agit d’une copie de l’attraction des Walt Disney Studios Ratatouille: L’Aventure Totalement Toquée de Rémy. À part quelques différences au niveau de la file d’attente, l’expérience est identique à celle qu’on retrouve à Paris, donc aucun intérêt de l’essayer.

World Discovery : décollage pour l’espace

Après un tour rapide de World Showcase, nous nous dirigeons vers le pavillon Wonders of Xandar qui abrite l’attraction Guardians of the Galaxyy: Cosmic Rewind.

Au moment de notre visite, le roller coaster ne disposait pas encore de file d’attente classique. Les seuls moyens de l’essayer :

  • Se connecter à l’application Walt Disney World à 7h pour réserver gratuitement un boarding pass qui permet d’accéder à l’attraction le jour même, à une heure précise. D’autres billets sont mis en ligne à 13h.
  • Prendre une lightning lane. Ces billets vous permettent d’accéder à la file d’attente à un créneau horaire spécifique. Lors de notre visite, nous avons payé 15$ par billet.

Guardians of the Galaxyy: Cosmic Rewind est une vraie claque niveau immersion. Dès la file d’attente, nous sommes plongés dans l’univers de cette franchise Marvel. Notre visite débute dans la salle du Galaxarium. Dans cette sorte de planétarium, on nous explique les similitudes entre notre planète et Xandar.

La visite du pavillon se poursuit dans la Xandar Gallery où, grâce à des écrans, nous en apprenons plus sur la culture et l’histoire de ce peuple qui vit à l’autre bout de notre galaxie. On peut aussi admirer des maquettes de vaisseaux xandariens, de leur capitale, mais aussi les uniformes des officiers supérieurs du Nova Corps. Sur un écran, on peut voir des interviews des membres des Gardiens de la Galaxie.

Dans la salle suivante, nous sommes accueillis par un message vidéo de Nova Prime Irani Rael*. Elle nous explique comment Xandar et la Terre sont nés à la suite du Big Bang. Elle nous raconte comment les Xandariens sont venus à notre rencontre grâce au générateur cosmique, un objet qui permet de créer des portails pour voyager plus rapidement dans l’espace. Grâce à l’un d’entre eux, nous sommes téléportés en quelques secondes dans un vaisseau Nova. Mais à peine arrivés, un générateur est volé par un Céleste qui souhaite l’utiliser pour renvoyer la Terre à l’aube de l’humanité.

Il faut passer à l’action ! Nous allons accompagner Star-Lord et sa bande dans une course-poursuite pour récupérer le générateur cosmique.

Avec ce – long – preshow, Disney souhaite nous en mettre plein la vue… et c’est réussi. Les fans de Marvel seront ravis car avant même de monter à bord de l’attraction, nous avons eu l’impression de vivre une véritable expérience. Le parc a usé des dernières technologies en matière d’effets spéciaux pour rendre un des changements de décors très surprenants.
Si vous êtes perméable à cet univers, vous risquez de trouver le preshow très long. En effet, il faut compter en moyenne une grosse demi-heure pour enchaîner les différentes pièces et quand la seule chose qu’on veut faire c’est de monter à bord des véhicules, on peut être frustré. En tout cas pour notre part, c’était une émerveillement de bout en bout.

Pour ce qui est de la partie coaster à proprement parler, Guardians of the Galaxyy: Cosmic Rewind est un spinning coaster de Vekoma. Le constructeur est connu pour ses anciennes attractions à la fois inconfortables et brutales, comme Goudurix au Parc Astérix. Heureusement, Vekoma a appris de ses erreurs et propose maintenant des expériences beaucoup plus fluides. Cosmic Rewind en fait partie. On a bien aimé l’intensité des propulsions magnétiques, qui donne un côté puissant au coaster. Le parcours en lui-même est effectué à vitesse modérée, pour que les visiteurs puissent profiter des vidéos diffusées. Il n’y a pas de gros dénivelé, et donc pas d’à-coups. De fait, ce roller coaster est parfaitement adapté aux familles.

World Discovery propose deux autres attractions que nous n’avons pas eu le temps de faire :

Mission: SPACE qui propose de ressentir l’effet d’un décollage de fusée. L’attraction reprend le principe de la centrifugeuse pour plaquer les visiteurs à leurs sièges. Deux niveaux d’intensité sont proposés : Green et Orange (la plus intense).

Test Track qui propose aux visiteurs de monter à bord d’une voiture, baptisée SimCars, dont ils vont tester les performances. Les passagers sont lancés sur un circuit. Les véhicules atteignent une vitesse maximale de 104 km/h pendant le tour.

World Nature : communier avec la faune et la flore

Après avoir visité deux fois, coup sur coup, le pavillon Wonders of Xandar, nous nous dirigeons vers le dôme The Land qui abrite une grosse partie des attractions du quartier World Nature.

Impossible pour moi de ne pas me rendre immédiatement à Soarin’ Around the World.

Le principe de cette attraction est simple : des balancelles, suspendues au-dessus d’un écran hémisphérique, donnent l’illusion aux passagers de voler. Ce type d’attraction est une création de Walt Disney Imagineering pour Disney California Adventure Park. Depuis son lancement, l’idée a fait des émules à la fois dans d’autres parcs Disney (Epcot à Orlando, Shanghai Disneyland ou encore Tokyo DisneySea) ou d’autres destinations de loisirs comme le Futuroscope (L’Extraordinaire Voyage), Europa-Park (Le Voletarium) et j’en passe.

J’aime énormément les flying theatre. Quand, en 2006, j’ai testé Soarin’ Over California à Disney California Adventure Park, ce fut une révélation. Ce que j’affectionne dans ce type d’expérience, c’est la sensation de liberté qu’on ressent lorsqu’on survole les décors projetés sur l’écran.

De tous les flying theatre que j’ai pu tester, Soarin’ est pour moi le modèle le plus abouti. Le démarrage de l’attraction est surprenant. Nos assises s’arrachent du sol dans un mouvement qui nous donne l’impression de décoller. Rien que pour ce point, Soarin’ dépasse tous ses concurrents. Le film est magnifique même si, par moments, les transitions entre les séquences sont un peu trop abruptes. La musique, quant à elle, est épique. Elle accompagne à merveille ce voyage.

Aussitôt débarqués, nous montons à bord des bateaux de Living with the Land. Cette croisière est un des vestiges de l’époque où Epcot était un parc ludo-éducatif. À ce titre, elle se démarque d’une grande partie des expériences proposées par la destination.

L’attraction débute par un parcours scénique qui nous fait traverser une forêt pendant un orage, pour nous montrer comment les forces de la nature façonnent les paysages. Le voyage se poursuit par l’exploration d’une mangrove au cœur d’une forêt tropicale humide avant d’arriver au beau milieu d’un désert et pour finir une prairie d’Amérique du Nord avec son habitation de fermier. Des animatronics, des effets sonores et visuels ajoutent de la vie aux différentes scènes. Ensuite, notre embarcation se dirige vers le Living Laboratory, deuxième partie de l’attraction. Elle est composée de 5 serres dans lesquelles nous découvrons des techniques expérimentales qui permettent de rendre l’agriculture plus productive et plus respectueuse de l’environnement (culture hydroponique, irrigation goutte à goutte, culture associée).

Mon avis est mitigé vis-à-vis de cette attraction. J’ai beaucoup aimé la partie dark ride. Voir les décors prendre vie devant nos yeux donne un côté magique à l’expérience. J’ai particulièrement apprécié le côté très aquatique, avec les multiples cascades d’eau qui se déclenchent lors de notre passage. De plus, les effets de chaleur, de vent et de brume viennent crédibiliser le tout.
En revanche, j’ai été moins emballé par la partie laboratoire. Je l’ai trouvé particulièrement longue et assez peu distrayante. L’attraction, dans son intégralité, dure environ 14 minutes. En tout cas, elle dénote avec le reste des attractions proposées par Epcot. Car même si, à l’origine, le parc proposait des animations ludo-éducatives, il s’en est détourné depuis des dizaines d’années, au profit d’attractions qui mettent à l’honneur des licences appartenant à The Walt Disney Company.

Le saviez-vous ? Certains aliments servis au Chip’n Dale’s Harvest Feast at Garden Grill Restaurant proviennent des serres de l’attraction Living with the Land.

Le pavillon The Land comporte une troisième attraction, Awesome Planet, que nous n’avons pas faite. Ce film de 10 minutes montre l’évolution de la Terre depuis le Big Bang jusqu’à nos jours. L’occasion de contempler plusieurs biomes et voir comment les humains se sont adaptés à certains d’entre eux, jugés inhospitaliers. Le film montre également comment l’activité humaine dérègle ces écosystèmes et comment nous pouvons contrer les effets néfastes. Le synopsis me fait penser aux films qu’on peut voir au Futuroscope (au Kinemax ou à l’Omnimax), ce qui est pour moi un compliment. J’adore ce type de documentaire.

Autour du pavillon The Land, on retrouve 3 autres attractions :

  • The Sea with Nemo & Friends, un parcours scénique en omnimover, dans un récif corallien. Cette attraction mélange décors réels, écrans vidéo et aquarium avec de véritables poissons.
  • Turtle Talk with Crush où les visiteurs peuvent poser toutes leurs questions sur le monde marin à Crush, le personnage du Monde de Nemo.
  • Les aquariums de SeaBase.

World Celebration : les vestiges du passé d’Epcot

Comme beaucoup de visiteurs qui logent dans un hôtel Disney, notre visite d’Epcot se termine par World Celebration, le land qui se situe au niveau de la véritable entrée du parc.

Plus haut, je vous disais que Living with the Land était un des vestiges de l’époque où Epcot était un parc à vocation pédagogique. Ce land en est un aussi. Dès leur arrivée, les visiteurs découvrent l’iconique sphère Spaceship Earth. La nuit, cette dernière se transforme grâce à une série de points lumineux qui lui permet de s’animer et de scintiller.

À l’intérieur une attraction de type parcours scénique, sur le thème de la communication entre les hommes à travers les âges.

Non loin de là, le pavillon Imagination!.

On y retrouve 2 attractions :

Disney & Pixar Short Film Festival, où l’on assiste à la projection de courts-métrages Disney et Pixar. Autant dire qu’il s’agit d’une animation qui peut être mise de côté, surtout pour une première visite d’Epcot.

Journey into Imagination with Figment. Les visiteurs sont invités à une journée portes ouvertes de l’Imagination Institute. La visite commence par un couloir où l’on peut voir les portraits de savants qui ont travaillé pour ce centre de recherche : le professeur Philip Brainard – inventeur du Flubber, Wayne Szalinski de « Chérie, j’ai rétréci les gosses » pour ne citer qu’eux.
Nous accédons ensuite à un parcours scénique qui met en scène le dragon Figment explorant les 5 sens de l’homme : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût. Bien sûr, il ne va pas s’agir d’une présentation conventionnelle. Figment va profiter de chaque scène pour semer la pagaille. Le point d’orgue est la salle sur l’odorat où ce dernier se transforme en putois pour péter sur les visiteurs. De l’humour potache qui fonctionne car au final, ce dragon est attachant. Dans la scène finale, on peut entendre Figment entonner la chanson « One Little Spark ». Cette dernière a été composée dans les frères Sherman à qui on doit, entre autres, les chansons du film « Mary Poppins » ou le thème musical de It’s a Small World. La morale de ce voyage est quant à elle prévisible : l’imagination doit être sans limite. Une fois débarqués, nous entrons dans le What If Labs où se trouvent des mini-jeux sur les 5 sens. Nous avons fait l’impasse cette partie de l’expérience.

Lors de notre visite, nous avons déjeuné à Connections Eatery, un point de restauration qui se trouve dans la zone commerçante de World Celebration. La carte propose des plats très classiques, essentiellement des burgers et des pizzas. Comptez environ 35€ pour un repas complet (plat, dessert, boisson). J’ai trouvé ça un poil cher. Mes photos ne rendent pas hommage aux plats : en vrai c’était bon.

Pour clôturer la journée : Harmonious

À la nuit tombée, les visiteurs se dirigent vers World Showcase Lagoon, le plan d’eau au centre d’Epcot, pour assister au spectacle nocturne « Harmonious ». Ce dernier s’articule autour de 5 grandes plateformes flottantes, équipées de panneaux LED, de fontaines, de projecteurs et de dispositifs pyrotechniques.

Le show met à l’honneur la diversité de la musique Disney au travers de 3 tableaux. « Harmonious » rend parfaitement hommage à l’essence même de World Showcase, à savoir une invitation au voyage et à la découverte de différentes cultures. Les 15 musiques sélectionnées sont extraites de films d’animation qui se déroulent dans différents pays. Pour ma part, même si le clin d’œil est bien pensé, j’ai trouvé qu’« Harmonious » manquait de musiques iconiques. Plusieurs thèmes retenus sont issus de Disney que je trouve mineurs et au final, je trouve que la magie Disney n’est pas là. Les spectacles « Disney Dreams » ou « Disney Illuminations » de Disneyland Paris sont bien meilleurs.

De plus, les barges flottantes sont trop imposantes. En journée, elles devaient être camouflées par des fontaines. Le résultat final n’est pas très probant. Ces structures enlaidissent la skyline de World Showcase Lagoon.

Depuis le 2 Avril 2023, le spectacle nocturne « Epcot Forever » remplace « Harmonious ». Les barges ont été démontées courant du mois de mai.

Prenez la pose !

Si vous aimez vous prendre en photo dans les parcs à thèmes, vous serez comblés par les opportunités offertes par Epcot. De nombreux meet & greets sont proposés. Ces derniers changent tous les jours. Il est donc nécessaire de consulter le matin le programme du jour sur l’application Walt Disney World.

Pour ce séjour, nous avions pris un Memory Maker (équivalent de notre Photopass). Mon avis, vis-à-vis de ce service, est mitigé. Les photographes ne sont pas aussi professionnels que chez nous. J’ai l’impression que le rendement doit primer sur la qualité des clichés. Une grande partie des photos prises en extérieur – notamment celles prises au Magic Kingdom – sont soit floues, soit surexposées, soit sous-exposées. Compte tenu du prix de ce service (environ 180€), je m’attendais à mieux. Pas de critique en revanche sur les photos prises lors des meet & greets.

Le Memory Maker permet aussi de récupérer les photos prises dans certaines attractions.

Epcot : un parc à visiter sur plusieurs jours

Malheureusement, lors de ce voyage nous avons été tributaires de la météo. Notre visite de Walt Disney World se trouvant à la fin de notre périple en Floride, il n’était pas possible d’allonger notre visite. Epcot est le parc qui a le plus pâti du raccourcissement du temps de séjour.

Quand j’organiserai mon prochain séjour à Epcot, je pense lui consacrer au moins 2 jours. Une grosse journée est plus que nécessaire pour faire le tour de World Showcase, tester les attractions et goûter les différentes spécialités proposées dans les pavillons nationaux. Lors de ce séjour, nous avons pu jeter un coup d’œil rapide aux différents pavillons de la zone, sans pour autant les visiter.

Une autre frustration qui résulte de cette visite : le fait de ne pas avoir pu profiter du Food and Wine Festival. Cette animation** consiste à l’installation de stands éphémères, autour du World Showcase Lagoon, où l’on peut acheter de la nourriture, des boissons (alcoolisées ou non) et du merchandising exclusif. À cette occasion, des décorations sont également installées dans le parc, ainsi que des points photos. Des animations sont aussi proposées.
Le parc organise des festivals quasiment toute l’année : Epcot International Festival of the Arts, Epcot International Flower & Garden Festival, Epcot International Food & Wine Festival, Epcot International Festival of the Holidays. N’hésitez pas à vous renseigner lors de la planification de votre séjour pour être sûr place à l’occasion d’une de ces festivités. À l’image du Rendez-vous Gourmand à Disneyland Paris, l’accès à ces festivals est gratuit, en revanche les consommations sont payantes. Un guide est donné aux entrées du parc.

Autre regret : être passé à côté d’une grande partie des attractions du parc. Autant certaines peuvent être mises de côté comme Remy’s Ratatouille Adventure ou Disney & Pixar Short Film Festival. En revanche, je suis assez déçu de ne pas avoir eu le temps de tester Spaceship Earth, Test Track, ou de manger au Space 220 Restaurant qui donne l’impression aux visiteurs de prendre un repas dans l’espace.

Face à tant de regret, il n’y a qu’une solution : planifier un nouveau voyage à Epcot pour découvrir les expériences que je n’ai pas pu découvrir lors de ce séjour ! L’occasion de vous reparler de ce parc où il est possible de faire un tour du monde en quelques heures seulement.

Combien ça coûte 💶 ? Le billet pour 5 jours à Walt Disney World nous a coûté 517€ par personne (soit 104€ la journée). Ces tickets étaient hopper, c’est-à-dire qu’à partir de 14h, nous pouvions nous rendre dans les autres parcs de la destination.

Au moment où nous avons réservé, le site de Walt Disney World proposait les mêmes réductions que les revendeurs de billet agréés (ex : https://www.undercovertourist.com/orlando/) mais, à certaines périodes, ils peuvent proposer de bons plans !

* Glenn Close a repris son rôle de la saga
** du 14 juillet au 19 novembre 2022 l’année où j’ai visité Walt Disney World