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Avant première du film Salaud on t’aime

Avant première du film Salaud on t’aime

Claude Lelouch dit souvent

Le hasard a toujours du talent

Cette phrase est criante de vérité. En regardant dans le rétroviseur, je m’aperçois que ma vie est un enchainement de concours de circonstances, de rencontres fortuites, de réponses à des messages inutiles.

Guidé par cette maxime, je décide donc d’inviter une personne rencontrée à la suite d’un concours de circonstance. Le hasard ayant donc du talent, la soirée ne pouvait être que prometteuse.

Me voici donc devant le cinéma UGC Normandie à attendre ma copine Gaëlle Bouvier. Nous nous engouffrons dans le cinéma, passons le tapis rouge avant d’atteindre la salle, munis de nos cartons nous permettant de nous assoir près des vedettes du poste (comme aurait dit ma grand-mère).

Selfie sur le Red Carpet

Nous nous asseyons et le hasard commence déjà nous jouer des tours. Nous voici près de Bernard Tapis (“Nanard”), personnage hautement symbolique pour un petit marseillais, élevé dans une ville où le foot est une religion et la victoire en Ligue des Champions (1993) un miracle. Une seule chose me vient alors en tête “Salaud, on t’aime”

Les lumières s’éteignent. En guise d’amuse-gueule, nous avons droit au court métrage “C’était un rendez-vous”, plan séquence de 8 minutes d’une voiture pilotée par Claude Lelouch traversant Paris à fond la caisse.
Enfin, Claude Lelouch arrive. Il nous remercie d’être venue assister à la première projection de Salaud on t’aime à Paris. Juste le temps de nous annoncer une suprise à la fin et la salle est de nouveau plongée dans le noir. Le film commence.

C’est la première fois que je regarde un film de Claude Lelouch. C’est donc rempli d’aprioris (film intello, pas drôle) que je commence cette projection. En effet, la grosse majorité de ma DVDthèque est composée de film du niveau de Mamma Mia !, La revanche d’une blonde.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n’ai pas vu passer les 2 heures. Claude Lelouch nous embarque dans une grande spirale émotionnelle qui nous fait passer du rire aux larmes, nous scotche. La multiplication des intrigues dans le dernier tiers du film nous emporte brutallement dans une intrigue plus polar. Nous n’avons plus de repères, nous sommes en permanence sur le qui-vive, les acteurs établissent un lien direct avec nous. Nous sommes à leur place, nous faisons parti du film.

La lumière se rallume, standing ovation. Claude Lelouch fait venir sur scène l’ensemble du casting. L’avant-première ayant été ouverte au grand public, je vous passerai les cris d’hystérie à l’arrivée de Johnny Hallyday.

Bilan de la soirée : Une charmante soirée. En bonus, j’ai pu en apprendre un peu plus sur ma cavallière, ma rencontre fortuite.

Bilan de la projection : Si vous avez 10€ à claquer cette semaine, allez voir Salaud on t’aime. Au moins vous favoriserez une production Made In France (sortie en salle le 2 avril)

Site du film : www.salaudontaime.fr


Posté le 1 avril 2014
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