Maléfique : Disney revisite l’un de ses plus grands classiques !

Il y a près de 45 ans, le 16 décembre 1959, sortait en France La Belle au Bois Dormant (16ème long métrage d’animation de Walt Disney).
Comment bon nombre des films Disney, l’histoire voit un affrontement du bien contre la mal. Une sorcière jalouse, une héroïne aux multiples qualités, un prince valeureux forment le triumvirat de ce conte.

Vous vous attendez donc à revoir cette histoire, sous forme de film ? Vous faites fausse route.

Déjà, comme vous pouvez le voir sur l’affiche, on change de point de vue. Ici l’histoire est centrée autour du personnage de Maléfique. Ceci donne donc plus de liberté à Disney pour revisiter complètement cette histoire.

Maléfique raconte l’histoire de deux royaumes :
le royaume des humains où les valeurs de corruption et d’avidité du pouvoir sont centrales,
le royaume de la lande, un monde ou règne la paix et l’harmonie. Un monde féérique protégé par Maléfique.

Alors que le dessin-animé nous présentait Maléfique comme une créature démoniaque, nous apprenons qu’à l’origine Maléfique était une très belle jeune femme au cœur pur. Je ne spoilerai pas le film. Je m’arrête donc ici sur l’intrigue.

Pour jouer au jeu des bonnes raisons d’aller voir ce film :
L’intrigue. Le dessin-animé avait fait l’objet de critiques sur le côté asseptisé de l’histoire. Le film tranche avec cette ancienne production en collant beaucoup plus à notre réalité. En effet, nous faisons la connaissance de personnages nuancés, dont le caractère, ni tout blanc ou tout noir, se forge tout au long d’un parcours de vie. Au final, on se rend compte que la frontière entre le bien et le mal est très mince. Ceci en fait des personnes humains,
L’éloignement du conte d’origine qui permet d’avoir une intrigue au rythme beaucoup plus soutenu que le dessin-animé. Aucun temps mort, et des rebondissements incongrus qui font de ce film une pierre à l’édifice du féminisme,
Les décors (de synthèse) magnifiques,
Angelina Jolie qui campe le rôle de Maléfique à la perfection,
Les clins d’oeil à la production d’origine. Les dialogues de certaines scènes sont restés inchangés,
Le générique de fin, chanté par Lana Del Rey.

En somme, vous aurez compris que j’ai passé un bon moment. L’expérience était d’autant plus magique que cette projection était organisée aux Walt Disney Studios après sa fermeture au public.