Les 12 coups de Cendrillon

Chez Disney, la mode est à l’adaptation live des dessins-animés qui ont fait sa renommée.

Après le succès de Maléfique l’année dernière (près de 2 millions de spectateurs), Disney prend le pari de réitérer ce succès avec un autre grand classique : Cendrillon.

L’année dernière, Maléfique nous racontait l’histoire de la Belle au Bois Dormant à travers le prisme de Maléfique. Ceci nous permettait de nombreuses digressions et donnait la possibilité de revisiter entièrement le conte. Dans le cas de Cendrillon 2015, Disney a pris le parti de rester fidèle à la chronologie du film d’animation.

La très grande nouveauté de ces films est le focus sur la psychologie des personnages. Alors que les dessins-animés mettaient l’accent sur la lutte manichéenne du bien contre le mal, cette salve de films permettent de montrer au public que la vie comporte des nuances. Le mal n’arrive jamais par hasard. Il est souvent la perversion des bons côtés d’une personne.
Trahisons et jalousies sont souvent des points de départ, comme la relation entre Maléfique et le roi Stéphane.

Ce film, nous permet d’avoir une autre analyse du caractère de la marâtre de Cendrillon. Même si au final son comportement n’est pas excusable, les scénaristes nous prouvent que les sentiments les plus mauvais sont le faits d’évènements marquants qui s’enracinent et gradissent avec le temps.

Dans les gros points positifs, hormis la magie et la beauté des décors, Disney est arrivé à rendre le passage de la marraine la fée plus drôle que la version originale. Par contre les chansons sont réduites à la portion congrue … juste une allusion à Bibidibabidibou : Cendrillon n’est pas un film musical

Au final, le film est bien construit. Que vous soyez fans de Disney ou non, vous passerez un agréable moment.